Nouméa, le Sud, le lac Yaté, la côte Ouest, Bourail, Poé, Voh, Koumac, le Nord, Poum, Poingam, la côte Est, Pouébo, Hienghène, autant de lieux où j'ai mis les pieds où j'ai dormi où je suis passée en marchant ou en roulant le temps de deux petites semaines entre la Nouvelle Zélande et La Réunion.



Vous pouvez vous promener jusqu'au bout de la page ou entrer directement dans la galerie. Il n'y a pas obligatoirement toutes les vignettes présentées ci-dessous de même qu'il y a des photos dont les vignettes ne figurent pas ici. N'ayez crainte il n'y a aucun tsunami annoncé.

 

 

 



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Il me fallait un billet de sortie du territoire néo-zélandais, c'était l'occasion ou jamais de faire un tour en Nouvelle Calédonie à trois heures par air. Ce 4 février 2012 je quitte Auckland, sa chaleur estivale pour Nouméa et sa fournaise. La Nouvelle Calédonie est très chaude en février. Certainement très chaude tout au long de l'année, vue sa position sur notre planète. La Grande Terre s'étire de 20°05' à 22°23' de latitude sud. Cependant l'océan Pacifique et les Alizés tempèrent l'atmosphère.

Me voilà donc de retour en France, un petit bout de France à 17 000 km de la métropole où se côtoient Caldoches (descendants des colons européens), Kanaks (autochtones) et Zoreilles (les nouveaux arrivants). Le drapeau tricolore flotte à côté du drapeau kanak. J'ai également vu flotter un drapeau qui rappelle le précédent mais dont je ne peux donner d'explication.



Drapeau français                       drapeau kanak

 

 

 

 



Flèche faîtière

 

 




Le pin colonnaire (araucaria columnaris)
La flèche qui surmonte la case traditionnelle kanake
La toutoute (conque polynésienne)

 

 

Armoiries de Nouvelle-Calédonie.
Document de J.delanoy, copié sur Wikipedia. Merci !

 

 


Je vous parle de la Nouvelle Calédonie



Qui a dit que le bleu est une couleur froide ?
L'eau, le ciel, ici tout est bleu et chaud
Et quand bien même l'eau tourne au vert bouteille
C'est encore très chaud

La pluie, quand elle tombe - et elle tombe souvent
Fine ou à verse - ne calme pas les ardeurs de la terre
Au contraire. Le calme revenu, l'humidité prend le dessus
La moiteur jour et nuit avec ou sans habit


Pins colonnaires

 





 

Alors on va au bord de la mer, visiter les plages de sable blond ou noir.
De graviers parfois.
Pour parasol un filao, un cocotier
ou encore un de ces Thespesia populnea, sortes d'hibiscus qui aiment la salinité du sol.
Leurs fleurs passent du jaune au rouge l'espace d'une journée. Le sol est jonché de leurs pétales.
On pourrait les ramasser à la pelle puisque les feuilles, elles, ne tombent pas.

 


Le bonhomme de Bourail vu de la plage

 

 

Dans les forêts les moustiques nous dévorent.
Alors on va aussi sur les falaises
ou sur les crêtes cueillir un brin de brise
Parfois encore dans une grotte.

 

 

 

Dans la grotte de Koumac

 

 


Le même vu de la falaise


Le soir au camping on cherche toujours la fraîcheur dans la rosée de l'herbe infestée de ces satanés insectes piqueurs.
Quand le sommeil nous prend, vite dans la tente moustiquaire
et si par bonheur la pluie reste au ciel, le double toit reste ouvert pour un espoir de courant d'air.

 

 

 

Que dites-vous ? Ai-je bien entendu ? Pourquoi aller là-bas ?

 

 

Pour découvrir une autre façon de vivre, une population Kanake venue de Mélanésie.
Ils vivent dans des tribus cachées dans la brousse.
Ils ont leurs règles de vie, leur langue, leurs coutumes,
qui diffèrent selon leur origine, leur clan, leur île d'autrefois.
Leur culture côtoie celle des Européens.
Brassage des populations dans les villes et les villages.
Métissage.

 

 

 

 

 

 

Cela aurait été un gâchis d'ignorer les paysages, ceux des montagnes, ceux des côtes,
les curiosités de la nature comme cette poule qui couve en plein océan du côté de Hienghène,
ces bancs de sable qui barrent les estuaires,
ces étranges formations rocheuses déchiquetées et acérées telles des lames de rasoir (on les appelle tsingy à Madagascar, même origine karstique) qui forment des barrières infranchissables, offrent de curieuses formes comme cet hippocampe et recèlent - si l'on parvient à découvrir le passage parmi les amas de pierres - de splendides grottes comme celle de Koumac.


Estuaire près de Hienghen



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La poule de Hienghen

L'hippocampe de Linderalique

 

Il y a aussi l'ocre de la terre nickel et le rouge latérite, les cascades qui mêlent leurs eaux cristallines et fraîches au sel de l'océan, les chevaux sauvages qui caracolent du côté de Poum et de Poingam, à la pointe nord de l'île, les noix de coco fraîchement tombées de l'arbre et que notre gourmandise attaque à la machette, les chemins bordés de fleurs aux tons chauds, les pins colonnaires (Araucaria columnaris) qui colonisent si bien les rivages marins.


D'autres espèces désespèrent de vivre et même renoncent, certaines ne poussent qu'ici, d'autres encore s'acclimatent tant bien que mal sur une terre chargée en métaux. Cependant ce maquis minier du sud, autour du lac Yaté, montre la richesse de la biodiversité calédonienne.

 

 

 

 

 


 


Lac Yaté cliquez agrandissez

 

 

 

Les merveilles sont aussi dans le ciel, le matin quand le point du jour dévoile ses couleurs dorées, la nuit quand le beau temps laisse apparaître ses milliards d'astres scintillants. Le summum, je l'ai trouvé à Bourail : un lever de lune pleine dans les couleurs du couchant, au-dessus des reflets de la rivière Néra.

 



Passez le pointeur sur l'image

 

Retour à l'eau. L'eau sous toutes ses formes ou presque. Nuages, embruns, arc-en-ciel, pluie, brume, ruisseaux, chutes, lacs, océan, dolines...
Un peu de glace ? Hélas, non.

 

Ne quittons pas l'eau tout de suite, restons au-dessus du lagon de Poé. La marée basse découvre tout un petit monde. Les uns attendent la marée montante en s'occupant comme ils peuvent tandis que d'autres se délectent de chasse et de cueillette.

 

 

 

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Le Calappa (famille des Calappidae)
appelé communément crabe boîte car
lorsque ses pattes sont repliées devant son visage,
il a plus l'air d'une boîte à bijoux que d'un crustacé.
Celui-ci crachait de l'eau à qui mieux mieux.
(visible sur l'image plus grande)
Cherchait-il à m'effrayer ?

Ocypode ceratophthalma (famille des Ocypodidae).
Il est aussi appelé communément crabe fantôme. Comme le crabe violoniste (Ocypodidae), il possède une pince plus grosse.
CLIC

Holothurie ou concombre de mer
ou encore bêche de mer en Nouvelle Calédonie.
Un équinoderme comme les étoiles de mer

 

 

Etoile de mer

J'ai involontairement dérangé les ébats amoureux de ces deux étoiles de mer...

 

 

 

 

 

Ai-je parlé de tout ? N'ai-je rien oublié ?
Je me pose des questions, je m'interroge ...
L'interrogation est partout même dans le paysage
Du côté de Poingam !

 

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Créé le 24 septembre, 2012
Modifié le 25 octobre, 2018

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