Généralité , Mitad del Mundo , Quito

 

26 janvier 2013, après une halte à Ipialès pour visiter le Sanctuaire de Las Lajas, je passe la frontière.


Au revoir la Colombie, bonjour l'Equateur.

 



Un mini bus jusqu'à Tulcan puis un bus jusqu'à Quito.
Un taxi me conduit à la Posadas Colonial, l'auberge réservée afin que mon amie Josette, qui arrive de Paris, me retrouve facilement.

 

 

 


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Jaune, bleu, rouge, trois couleurs pour le drapeau équatorien.

Le blason ovale montre un soleil, le volcan Chimborazo, le fleuve Guayas.
Sur le blason, un condor des Andes, ailes ouvertes, prêt à fondre sur l'ennemi

Le blason sculpté sur la monument de la Mitad del Mundo laisse bien voir
le faisceau avec la hache ainsi que les deux rameaux (à gauche laurier et à droite palmier)


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Savez-vous pourquoi ce petit pays à peine plus grand que la moitié de la France porte le nom d'Equateur comme cette ligne imaginaire qui partage notre terre en deux hémisphères ? Bien sûr que vous le savez ! Peut-être même que vous avez marché sur cette ligne comme je l'ai fait ce 27 janvier 2013. C'est à 20 km au nord de Quito, la capitale. Les touristes s'y pressent et nous aussi. Pensez-vous, la Mitad del Mundo !
Cependant cette ligne équatoriale précisée par des chercheurs français et espagnols venus, au 18ème siècle, mesurer le degré d'arc de méridien au niveau de l'équateur, ne serait pas la véritable ligne. Le GPS aurait parlé. Il est dit aussi que la civilisation pré-Inca connaissait le véritable milieu du monde.

Vrai ou faux, nous pouvons toujours regarder la galerie photos, l'erreur ne serait que de 300 mètres


Pour la galerie, CLIC sur la Terre

 

 

On arrive au Milieu du Monde par une allée bordée des bustes de ces savants en géodésie. Ici devant le monument, c'est Charles Marie de La Condamine. Il y a aussi Louis Godin, Joseph de Jussieu, Pierre Bouguer, tous envoyés en Amérique du Sud par le roi Louis XV, auxquels se sont joints les espagnols de l'époque, comme Jorge Juan y Santacilia, Antonio de Ulloa ou l'équatorien Pedro Vicente Maldonado.

Ensuite on joue à sauter d'un hémisphère à l'autre, on se prend pour des funambules en équilibre sur la ligne équatoriale jaune qui pénètre jusque dans l'église.
Et comme ce lieu est très touristique, un spectacle de danses traditionnelles est offert.

 

Danses à la Mitad del Mundo

 

 

 

 

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Quito c'est beau, c'est grand, c'est aéré : places, jardin botanique, parcs arborés, larges avenues. On s'y déplace facilement par un réseau de trolleybus. Mais attention aux heures de pointe, lorsqu'on est si serrés qu'il serait impossible de glisser entre deux une feuille de papier à cigarette, il y a des mains habiles et indiscrètes pour ouvrir un sac et chaparder ...

Depuis Quito, nous ne verrons pas le cône enneigé du volcan Cotopaxi. Saison des pluies, saison des ennuis.
Qu'importe, nos yeux sont éblouis d'églises qui regorgent d'or, de peintures, de sculptures.
Dans toute l'Amérique latine (celle que je connais) la religion est très présente.
Du haut du Panicillo, la colline en forme de petit pain... de sucre, la vierge veille sur la ville.
La Basilique néo-gothique lance ses flèches vers le ciel et ses nombreuses gargouilles jettent un oeil menaçant sur la tête des passants. Aujourd'hui il ne pleut pas, alors je les mitraille toutes ou presque toutes : tortues, tatous, tapirs, iguanes, caïmans, singes, pélicans, perroquets, toucans, hiboux ou chouettes, manchots et quelques féroces félidés.

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Une placette, un jardinet et au milieu, un monument dressé comme un obélisque. Il rappelle à nouveau la mission géodésique de 1735 à 1744. Ce monument est dû au sculpteur Loiseau-Rousseau. La première pierre a été posée en 1911 par le président équatorien Eloy Alfaro. C'est le président Leonidas Plaza qui l'a inauguré en 1913.

 


D'autres photos de Quito, dans la galerie : CLIC

 

 


Le 31 janvier, après avoir fureté aux quatre coins de la ville et abondamment dans le centre historique, après avoir déniché les bonnes boulangeries, goûté le cuy (prononcez "couil" pour ce cochon d'inde andin) en compagnie d'un voyageur argentin, amoureux de la langue française et du cinéma en général, nous mettons les voiles vers les Galapagos.

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Créé le 12 octobre, 2013
Modifié le 25 octobre, 2018

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