J'ai
quitté la capitale le 6 décembre après quatre
jours de fête. Un train me conduit dans l'ouest. Nakhon
Pathom possède le plus haut stupa du monde. Ses
tuiles vernissées brillent sous le soleil couchant. Bouddha se
serait arrêté dans ce lieu en son temps. J'ai préféré le
stupa Wat Arun et l'ensemble de Wat Pho à Bangkok avec leurs céramiques
de couleurs.
Cependant ici règne une certaine sérénité,
peut-être parce que Phra Pathom
Chedi est le plus vieux monastère bouddhiste de Thaïlande.
Le temple a
été modifié au fil des siècles. Le stupa ruiné a été reconstruit.
De 84 m il est passé à 120 mètres de haut et la statue
debout de Bouddha a également
été restaurée.

Passez le pointeur sur l'image...
Le 7 au matin, je poursuis mon avancée vers l'ouest pour un triste rendez-vous
historique, immortalisé par un chef d'oeuvre cinématographique.
Un bus me dépose à Kanchanaburi au bord de la
rivière Kwaï. Je trouve rapidement un hébergement
et file vers le pont, oui, le pont de la rivière
Kwaï, l'authentique, le véritable, pas la
reconstitution qu'en a fait David Lean au Vietnam pour les besoins du film.
La bataille a fait rage ici lors de la 2ème guerre mondiale comme le
montre les nombreuses tombes du cimetière militaire. Le pont a été détruit
en grand partie et reconstruit de bric et de broc.
Aujourd'hui sur le pont de la rivière Kwaï, on y marche, 
un
train touristique y roule,
un violoniste amateur y jette d'approximatives
notes de la chanson pour quelques bahts
(THB, la monnaie locale),
sous le pont on y rêve, au gré du flot serein 
Devant le pont, selon le moment,
on y danse,
joue, mange sur des barges flottantes
C'est sur l'une de ces barges, solidement arrimée à la berge,
que j'ai dormi, dans une petite chambre.
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Ceci n'est ni un personnage agenouillé, ni un
oiseau mystérieux, ni une plante inconnue.
Cette feuille de bananier
savamment pliée contient un régal :
riz sucré,
parfumé,
arrosé d'un alcool.
Mais lequel ?
Il n'était
pas poison, je suis encore là un an et demi plus tard
!
Après une journée chaude, une averse
soudaine, des mets délicieux, parfumés et épicés à souhait,
une nuit bercée par le courant, j'entame la descente vers le
Sud.
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