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Fuerteventura

 

Une petite vedette au joli nom, "Princesa Ico", me dépose en moins de 45 minutes à la pointe nord de Fuerteventura. Les éoliennes tournent à plein régime. J'ai cru un moment que le nom de l'île venait du vent.
Tellement de vent, vent chaud venu du Sahara tout proche. La pluie oublie de tomber. La sécheresse s'installe partout et parfois fait place au désert de roc ou de sable. L'eau quand elle tombe, il faut la garder. Hélas derrière les barrages entre les deux versants des barrancos l'eau croupit vite et s'évapore aussi vite.

Je trouve un hébergement dans le quartier de Corralejo dédié aux surfeurs, je loue une voiture et me voilà partie à la découverte de l'île sur des routes peu fréquentées. Tantôt vers l'Est tantôt vers l'ouest tantôt jusqu'à la pointe sud jusqu'à Morro Jable d'où je partirai dans quelques jours.

Je ne me lasse pas, avant d'arriver à Corralejo, de m'arrêter pour assister à la fin de course du soleil sur les dunes.
Instant magique chaque soir renouvelé.

 

A Fuerteventura, pas de grandes villes mais de coquets villages blancs et de petites cités.

 

Peu de monuments. Quelques chapelles et la superbe église de Nuestra Señora de Regla à Pajara. Le portail de la première nef me rappelle étrangement les symboles rencontrés à Teotihuacan* (Mexique) : on y trouve gravés le soleil, la lune, des serpents, des plumes, et au-dessus du fronton peut-être les jaguars et un oiseau.

 

 

 

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Vu aussi quelques monastères en ruines comme à Betancuria.

Les ruines ne manquent pas.

A La Oliva, qui fut un temps la capitale de Fuerteventura,
seule la casa de los Coroneles est debout. Ailleurs les bâtiments militaires sont en ruines.
Une aubaine pour les petits écureuils de barbaries qui y passent leur vie en gambadant gaiement.

 

 

 

 

 

 

  El Cotillo est une jolie petite station. Il reste un sapin de Noël en filet de pêche, décoré avec des bouteilles, des flotteurs en liège.
  Il y a même le phare de Toston !
  De belles vagues fouettent le promontoire sur lequel se dressent les restes du castillo de El Toston.
  Un beau squelette d'une baleine échouée se détache dans le ciel bleu.

  Je pousse jusqu'au phare de El Toston. Le vent taquine les vagues et règne en maître sur l'étendue plate sans obstacle pour le freiner.

 

 

 

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Les paysans d'autrefois savaient utiliser cette force naturelle pour broyer les céréales. Il reste quelques uns de ces moulins à vent à quatre ou six ailes. La plupart en pierre, parfois en bois.

Près de Tefia, il y a un moulin à six ailes près du hameau restauré. Les fermes remises en état, des artisans ont installé leur atelier et un boulanger vient faire cuire le pain une fois par semaine dans un des fours traditionnels. Un bel écomusée visité sur le chemin de Los Molinos.

 


Los Molinos, minuscules port et plage perdus sur la côte très ventée. Le bout du monde ! Une haute butte de galets poussés par la forte houle sépare la mer du cours d'eau qui forme une mare dans laquelle canards de barbarie barbotent joyeusement. Pas sauvages du tout les bestiaux habitués au passage de nombreux touristes qui viennent admirer le coin du haut de la falaise ou découvrir les grottes au ras de l'eau ? Aujourd'hui, marée haute, mer forte, je reste au sec. Mais où sont les moulins ?

 

 

 

Je poursuis vers le sud, à travers le parc rural de Betancuria. La route grimpe sous un ciel incertain, à flanc de coteau aride d'une impressionnante beauté. Pas âme qui vive jusqu'à la petite ville de Betancuria fondée en 1404 par Jean de Béthencourt qui en fit la capitale des Canaries.

Ici comme à Pajara, des anciens puits qui fonctionnaient comme une roue persane, actionnée par un animal.

Après Betancuria, la route descend en de nombreux virages jusqu'à la plaine et l'itinéraire qui me permet de remonter vers Corralejo. Passée Antigua, je visite le musée du queso (fromage) avec son moulin restauré entouré d'une belle collection de cactus ainsi que des dragonniers, arbres emblématiques des Canaries.

 

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Le 2 février est arrivé. Un autobus de bon matin jusqu'à Puerto Morro Jable. Le ferry est à quai. Celui qui fera le trajet jusqu'à Las Palmas d'où je prendrai un autre bateau pour Tenerife. En attendant le départ pourquoi ne pas déguster mes plats préférés ? La soupe de marisco est délicieuse et les papas arrugadas se laissent manger même sans faim.

 

 

Hé ! Attendez, ne partez pas tout de suite. Les photos du séjour sont dans la galerie. Un CLIC sur le bouton et hop ! Pas besoin de visa

 

 

* Teotihuacan n'est pas un site Aztèque comme j'ai pu le lire. La ville existait en l'an 100 av JC. Les Aztèques ont découvert ces vestiges au VIII ème siècle de notre ère. Et ce site n'a pas fini de livrer ses secrets.
Quand j'ai visité Teotihuacan en 2014, j'ai trouvé cette banderole :


Ni mayas, ni aztèques, ils étaient Teotihuacáns

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Créé le 2 décembre, 2018
Modifié le 17 février, 2019

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