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Fuerteventura |
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Une petite vedette au joli nom, "Princesa Ico", me dépose
en moins de 45 minutes à la pointe nord de Fuerteventura.
Les éoliennes tournent à plein régime. J'ai cru
un moment que le nom de l'île venait du vent. Je trouve un hébergement dans le quartier de Corralejo dédié aux
surfeurs, je loue une voiture et me voilà partie à la
découverte de l'île sur des routes peu fréquentées.
Tantôt vers l'Est tantôt vers l'ouest tantôt
jusqu'à la pointe sud jusqu'à Morro Jable d'où
je partirai dans quelques jours. Je ne me lasse pas, avant d'arriver à Corralejo,
de m'arrêter
pour assister à la fin de course du soleil
sur les dunes.
A Fuerteventura, pas de grandes villes
mais de coquets villages blancs et de petites
cités.
Peu de monuments. Quelques chapelles et la superbe église de Nuestra Señora de Regla à Pajara. Le portail de la première nef me rappelle étrangement les symboles rencontrés à Teotihuacan* (Mexique) : on y trouve gravés le soleil, la lune, des serpents, des plumes, et au-dessus du fronton peut-être les jaguars et un oiseau.
Clic pour voir les détails du fronton
Vu aussi quelques monastères en ruines comme à Betancuria. Les ruines ne manquent pas. A La Oliva,
qui fut un temps la capitale de Fuerteventura,
El Cotillo est une jolie petite
station. Il reste un sapin de Noël en filet de pêche, décoré avec
des
bouteilles, des flotteurs en liège.
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Les paysans d'autrefois savaient utiliser cette force naturelle pour broyer les céréales. Il reste quelques uns de ces moulins à vent à quatre ou six ailes. La plupart en pierre, parfois en bois. Près de Tefia,
il y a un moulin à six ailes
près
du hameau restauré.
Les fermes remises en état, des artisans ont installé
leur atelier et un boulanger vient faire
cuire le pain une fois par semaine dans
un des fours traditionnels. Un bel écomusée visité sur
le chemin de Los Molinos.
Je poursuis vers le sud, à travers le parc rural de Betancuria.
La route grimpe sous un ciel incertain, à flanc
de coteau aride d'une impressionnante beauté. Pas âme qui
vive jusqu'à la petite ville de Betancuria fondée en 1404 par
Jean de Béthencourt qui en fit la capitale des Canaries. Après Betancuria, la route descend en de nombreux virages jusqu'à la plaine et l'itinéraire qui me permet de remonter vers Corralejo. Passée Antigua, je visite le musée du queso (fromage) avec son moulin restauré entouré d'une belle collection de cactus ainsi que des dragonniers, arbres emblématiques des Canaries.
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Le 2 février est arrivé.
Un
autobus de bon matin jusqu'à Puerto Morro Jable. Le ferry est à quai.
Celui qui fera le trajet jusqu'à Las Palmas d'où je prendrai un autre bateau
pour Tenerife. En attendant le départ pourquoi ne pas déguster mes plats préférés
? La soupe
de
marisco
est délicieuse et les papas arrugadas se laissent manger même sans
faim.
Hé ! Attendez, ne partez pas tout de suite. Les photos du séjour sont dans la galerie. Un CLIC sur le bouton et hop ! Pas besoin de visa
*
Teotihuacan n'est pas un site Aztèque comme j'ai pu le lire. La
ville existait en l'an 100 av JC. Les Aztèques ont découvert
ces vestiges au VIII ème siècle
de notre ère. Et ce site n'a pas fini de livrer ses secrets.
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