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Ces liens peuvent être utiles pour en savoir plus que je n'en sais :
Les mythes maoris : Maui

La Nouvelle-Zélande à travers l'histoire

et sur Wikipedia, la Mythologie maorie

 

 




Venus d'îles polynésiennes à bord de leurs pirogues, les Maoris, premiers habitants de Nouvelle Zélande, ont appelé cette nouvelle terre Aotearoa : "le pays au long nuage blanc".
Ils ont appelé l'île du Nord île fumante à cause de l'activité volcanique et l'île du Sud, île de jade pour ses gisements de ce précieux minéral qu'ils venaient chercher afin de fabriquer des outils, des bijoux...

 

 

 

Photo d'une peinture sur une plage de l'île du Nord

 


 

La légende de Maui et la création d'Aotearoa (Nouvelle-Zélande)

Maui était un demi-dieu vivant à Hawaiiki. Un jour qu'il pêchait avec ses frères en plein océan, Maui jeta son hameçon magique le long de son waka (canoë). Aussitôt, il sentit une grosse prise au bout de sa ligne. La traction était trop forte pour qu'il s'agisse d'un simple poisson, et Maui appela ses frères à l'aide.
Au bout de gros efforts, ils virent sortir Te Ika a Maui (le poisson de Maui). sans plus attendre, les frères entreprirent de découper le poisson à l'aide de leur mere (outil et arme en forme de raquette). Le poisson est devenu l'Ile Nord. Les coups donnés pour le découper sont à l'origine du relief de l'Ile. Maui pêcha aussi l'Ile du Sud, connue sous le nom de Te Waka a Maui ( le canoë de Maui). Quant à l'île Stewart, tout au Sud de la Nouvelle Zélande, elle porte le nom de Te Puna a Maui (l'ancre de Maui) : c'est l'ancre qui a retenu le waka de Maui pendant qu'il tirait le poisson géant. Ainsi fut créée Aotearoa, la Nouvelle-Zélande.

La tradition veut que ce soit à l'emplacement de la péninsule de Kaikoura que Maui pêcha l'île du Nord. Des sculptures retracent l'exploi de Maui

 


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Les deux images apparaissent en grand format dans la galerie
le mere (mèrè) vert

 


 

 

Onuku, près d'Akaroa, est mon premier contact avec la culture maorie.
Aussitôt arrivée dans le hameau, je reconnais la tupuna whare (la salle commune) avec son pignon sculpté, son fronton également sculpté. On ne pénètre pas sur le site, les deux idôles (ou deux ancêtres) qui encadrent la porte en interdisent l'entrée. En face, la petite église a son Tumuki poupou (totem) dans le jardin. A l'intérieur, près de la porte, un petit harmonium. Je pense à « La leçon de piano », film de Jane Campion. Je ne savais pas encore que je passerai une nuit à Karekare, près de la plage où le film a été tourné.

 

 


 

Le Pa maori


Les Gaulois avaient leur oppidum, les Maoris ont eu leur Pa, village fortifié construit sur une butte ou une colline. Contrôler la région, surveiller l'approche de l'ennemi. Ce Pa porte le nom de Te Porere. C'est une redoute avec murs de terre et fossé. Les palissades de bois ont disparu. J'ai trouvé ce lieu par hasard alors que je cherchais un campsite pour passer la nuit

 

Clic pour voir la photo de l'emplacement tel que je l'ai vu.

 

 

 


 

La légende du Moko ou l'histoire des tatouages

 

Selon la mythologie maorie, la pratique du tatouage a pour origine une histoire d’amour entre un jeune guerrier et une princesse appartenant au monde du dessous.

Le jour où Niwareka (la princesse) monta dans le monde du dessus, Mataora (le jeune-guerrier) la rencontra. Fous d'amour, ils se marièrent. Hélas Mataora était jaloux et ne tarda pas à battre son épouse, si bien que Niwareka retourna vivre près de son père. Mataora descendit à son tour dans le monde du dessous pour tenter de reconquérir la princesse. Quand il arriva, le visage couvert de peinture abîmée et à demi effacée, il essuya les moqueries de la famille.


femme

homme

 

Comme toute histoire celle-ci finit bien : Mataora obtint le pardon de son épouse et Uetonga (le père de Niwareka) lui enseigna le moko (l'art du tatouage). De retour dans le monde des humains, Mataora révela à son tour le moko à son peuple.

 

 

 

Vêtements et acessoires

 

Taniko
Tiki
Taniko et tiki
Kanu-huruhuru
Korowai
Piupiu
         

Le Taniko est une technique de tissage. Les bandes soulignent un vêtement.
Les fine piupiu sont les jupes en éléments végétaux.
Le Korowai est le manteau traditionnel, une sorte de cape en lin qui se noue sur une épaule. Elle est décorée de bout de laine et de Taniko.
De même le Kanu-huruhuru (manteau de plumes) se porte noué sur l'épaule.
Hommes et femmes portent des Tiki autour du cou. Ce sont souvent des bijoux de jade, parfois des objets en ivoire...

 

Devant les maisons ou sur le chemin du cimetière on peut voir les statuettes des ancêtres. Ils sont à l'image de leur vivant et portent tiki, cape, mere, tatouage...


Toutes les photos précédentes (personnages, statuettes, tatouages, vêtements, bijoux... ) ont été prises dans le village thermal de Whakarewarewa

Egalement le petit montage vidéo du spectacle que voilà (La définition peut être modifiée en cliquant sur la roue dentée).

 

 

Chants et danses maoris à Whakarewarewa

 


 

La légende de Taranaki

J'ai pris pour de la pluie les pleurs de Taranaki. La légende maorie raconte que le dieu Taranaki vivait autrefois au centre de l'île avec les autres dieux Tongariro, Ruapehu et Ngauruhoe, mais à cause d'un amour blessé, Taranaki a fui et se trouve désormais isolé non loin de la mer de Tasman. Depuis il se dissimule derrière des rideaux de brume et de pluie pour pleurer Pihanga, sa déesse perdue. Dawson falls est peut-être la cascade qui recueille les larmes versées.


 

Mont Taranaki

 

 

 

La légende de Waikara

A Whakatane, je découvre, figée sur un rocher au milieu de l'eau, cette statue de jeune-fille. J'ai appris depuis qu'il s'agit de Waikara, une fille brave et forte qui a sauvé le waka (canoë) Matatua et la tribu Ngati Awa. Quand Waikara vit que le bateau allait sombrer, elle s'écria en direction des ancêtres "Kia Whakatane au i Ahau (laissez-moi agir comme un homme)" Elle attrapa alors la pagaie et ramena le bateau au port.
Toucher la raquette (pagaie) à l'époque était "tapu" (sacré). Seuls les hommes pouvaient le faire.

 

 

 

 

 


 

La légende de Te Ngararahuarau

Le taniwha de Wainui Bay était un horrible lézard nommé Ngararahuarau. Il était friand de chair humaine. Un jour il captura la belle Ruru et la retint prisonnière dans sa grotte. Mais la jeune-fille, très intelligente, s'est servi de ses Karabia (prières, incantations) pour bercer et endormir le monstre. Elle put ainsi s'échapper de la caverne. Les habitants de Whakatu (nom maori de la ville de Nelson) l'ont aidée à installer un piège. Puis ils mirent le feu. Le monstre s'enfuit au sommet de la colline Takaka afin d'échapper aux flammes. Hélas il fut entièrement consumé. Seules ses écailles carbonisées et transformées en pierre restent éparpillées sur le sol. Elles sont visibles dans la zone autour de Lookout Hawkes.

Les écailles de Ngararahuara
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Les Boulders de Moeraki

 

La légende raconte que les énormes rochers ronds (boulders) sont des restes de paniers de nourriture (Te kai hinaki) qui ont échoué sur la plage après le naufrage de la pirogue Arai te uru, à proximité de Shag Point (Matakaea) qui se trouve au large de Moeraki.

La version scientifique est moins poétique !


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Le retour à Hawaiki

 

 

Le Cap Reinga, "Te Rerenga Wairua", est un lieu sacré pour les Maoris C'est "le lieu du grand saut de départ des esprits". C'est un Pohutukawa, arbre sacré, qui se trouve sur un promontoire à la pointe du Cap qui, selon la légende, sert de tremplin aux esprits pour quitter le monde des vivants, se couler en enfer (Reinga signifie les enfers) et rejoindre Hawaiki, leur île originelle.

 

 

 

 

 

 

 
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Créé le 09.10.2012
Modifié le 02.09.2018

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