Après la Montagne des Français, Martin m'a emmenée à Ramena. C'était en 2009 : voir ici

 

Sitôt dit, sitôt fait. La descente depuis le sommet de la montagne est plutôt rapide. La 4L franchit tant bien que mal les quelques kilomètres de route cahoteuse qui mène à ce petit port de pêche et cette superbe plage quasi déserte en semaine. Sable blanc, fin comme de la farine, truffé de trous (repos des crabes). L'eau y est calme et transparente. C'est à peine si le courant parvient à bercer les barques. Comment résister à son attrait ? Impossible ! Et hop, quelques brasses avant d'aller dans une de ces gargotes où l'on vous sert des calmars sautés à l'ail, avec sauce tomate, piment et riz, bien entendu.

 

 


Marchandes
Filets de pêche
Gargotes
Jeux d'eau
Pirogue
Mangrove
Pirogue
Boutres
Pêche

 

 

Une semaine plus tard, je retourne à Ramena pour une randonnée sur les crêtes qui dominent la mer de toute part. Place stratégique, ce lieu conserve, comme à la Montagne des Français, quelques vestiges de l'occupation militaire française, notamment le camp de l'Orangea. Exercice physique, splendeur des paysages et culture assurés.

baie de Diégo
océan indien
Côté ouest.
Vue sur la Montagne des Français et le pain de sucre.
Le canal du Mozambique est perdu dans les nuages, au loin.

Côté est.
Vue sur le bâtiment de l'Orangea,
la mer d'Emeraude et l'Océan Indien

 

Mai 2010, je reviens à Ramena, le temps d'un dimanche gastronomico-musical

 

Toujours aussi paisible ce joli village qui borde la baie de Diégo. La plage est abritée par les collines qui la séparent de l'Océan Indien et du grand vent. Les boutres attendent la marée favorable pour traverser la passe vers la Mer d'Emeraude ou la pêche au large. Les pirogues et autres petites barques de pêche se laissent doucement bercer par l'eau transparente. Tellement transparente qu'on voit les grosses étoiles de mer posées au fond de l'eau. Les enfants, quand ils ne jouent pas au bateau, vont à la pêche aux tout petits poissons. Un bout de moustiquaire sert de filet qu'ils traînent le long de la grève pour faire comme les grands avec leurs vrais filets.

Il n'y a pas grand monde sur la plage et après un bain, on se retrouve au buffet musical qu'on prend sous la tonnelle du Badamera. Ambiance amicale, joyeuse, festive et plaisir pour les papilles.

 


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Créé le 6 octobre, 2010
Modifié le 25 octobre, 2018


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