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La belle inattendue Je t'aime quand au petit matin tu t'étales, paresseuse Encore endormie, tu ondules, voluptueuse Dans ta robe de soie vaporeuse A peine si l'on devine ton souffle langoureux Je t'aime quand tu souris en petites touches cristallines J'aime ton rire en éclats joyeux de clarines Il éblouit au contact des rayons de soleil Ses clins d'oeil tintent vers le ciel Je t'aime quand tu boudes Maussade, tu t'enfermes dans ta grisaille Tu contiens difficilement ton dépit Je te vois bien faire le gros dos Je t'aime dans tes colères, quand tu écumes de rage Quand ton souffle n'est plus qu'un brouillard de haine Ta poitrine se gonfle et se soulève Prête à se déchirer Puis elle retombe en hurlements sourds et profonds Rien ne peut contenir tes débordements Tu te retournes et te roules Tu te jettes contre tout ce que tu rencontres Tu t'écrases avec fracas Tu griffes, tu écorches Tu cherches à détruire et à te détruire, Violente! Patiemment, prudemment il ne reste qu'à attendre la fin de la tempête Pour ramasser sur la grève les débris de ta colère © Miréio 22/11/2002 ![]() |
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Le soleil les a vu galoper sur les vagues Ils ont caracolé jusqu'à la nuit tombée Leur nuit est agitée par d'obscures visions |
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Un voilier roule sa nausée d'eau verdâtre, Les sentinelles amorcent une dernière ronde |
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Voie Lactée
M.
Mars
M.
Lune
M.
L'Aigle
M.
M. |
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Le vent s'est apaisé et les vagues retombent |
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