Manadiers, gardians, taureaux, chevaux |
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Le taureau, lou biòu, comme
on le nomme en provençal, est élevé "en
liberté" pour courir dans les fêtes. |
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Les manadiers, éleveurs de troupeaux de taureaux, veillent sur leur manade (troupeau) aidés par des gardians montés sur des chevaux. |
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Très souple, adroit, résistant, il faut voir ce petit cheval blanc galoper dans l'immense étendue plate, sa longue crinière au vent et sa non moins longue queue. Mais avant de pouvoir monter ce cheval à l'instinct sauvage, il faut le dresser. Après cette longue et difficile opération ponctuée de bonds, de ruades, de cabrages, il acceptera la selle. La selle camarguaise, différente de sa cousine anglaise, comporte un troussequin élevé en forme de dossier et un pommeau également élevé. Bien calé sur sa selle, les pieds bloqués par des étriers métalliques en forme de cage, le gardian peut ainsi affronter à vive allure les mille obstacles du terrain. |
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Alors que les Arlésiennes ne portent plus, sauf lors des cérémonies, le costume traditionnel, les gardians eux l'ont conservé. Ils portent le pantalon en "peau de taupe" de couleur marron, ou à petits carreaux noirs et blancs orné sur le côté d'un mince galon noir, la chemise de couleur vive, imprimée de petits motifs, la veste de velours noir et l'indispensable chapeau de feutre, à large bord pour les prémunir de l'insolation. L'outil primordial du gardian est le trident. Grâce à ce fer au bout d'un long bâton, le gardian sait se faire obéir du taureau. |
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![]() Trident |
Cousin, cousine Jean-Pierre Clauzel, Mireille Blachère |
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Sa forme bien particulière aux murs blanchis à la chaux, son toit de roseaux surmonté d'une croix. Le plus souvent sans fenêtre, seule une porte vitrée laisse entrer le jour dans l'unique pièce.
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Qu'en dit Alphonse Daudet
dans son poème écrit en Provençal ? |
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Alphonse Daudet |
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