Le Cap
 
 
         
 

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Il est 8h40 quand le petit avion se pose sur l'aéroport de Cape Town. 2h40 de vol pour franchir les 1263 kms qui séparent Jo'burg du Cap.

Le temps de prendre possession d'une petite auto, nous voilà propulsées dans la circulation. Conduite à gauche, c'est la première fois. En rase campagne tout baigne ou presque, les premiers tours de roues en ville... Faut s'habituer.

Hélas la N2 direction NO nous emmène en pleine ville. A force de tourner en rond pour trouver la route de Cap Point, nous avons atterri dans Bo-Kaap. Joli quartier Malais, souvenirs des esclaves, avec ses petites maisons peintes couleurs bonbons acidulés. Un quartier étagé sur les pentes de Signal Hill. Personne dans les rues étroites qui grimpent et descendent tout droit.

 

 

 
       
 


Un petit coin de Bo-Kaap, pas le plus pittoresque.

 
       
    Bo-kaap est une fenêtre avec vue sur la ville, City Bowl et ses gratte-ciel, le Waterfront et le port. Bleu le ciel, bleue la mer, les façades des immeubles modernes clignent sous les rayons ardents du soleil.  
       
 

 
       
   

Le centre de Cape Town est joliment lové dans l'arc formé par les trois principaux sommets : Signal Hill, Lion's Head et Table Mountain.

 
       
   

 
     
 
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apercevoir l'île Robben

Justement, allons-y sur la Montagne de la Table. De préférence tôt le matin pour éviter l'affluence. Néanmoins, fin janvier est une période calme. En revanche le vent était au rendez-vous. Pas un petit zéphyr qui aurait pu suffire, non, un de ces vents violents ! Paraît qu'il s'appelle "Cape-doctor", car il rend la ville saine en chassant toute pollution. Mais voilà, ce jour-là, il soufflait à plus de 40 noeuds et l'ultramoderne télécabine n'aime pas ça. Abritées par la falaise, nous ne sentions que la brûlure du soleil sur nos épaules.

Entre la station de départ et celle d'arrivée, les essais se succËdent, les cabines se croisent, le départ sans cesse différé. Impatientes, nous songeons à gravir à pied les 1000 m de dénivelé (le guide mentionne des sentiers dangereux, des barres rocheuses…). Hésitations, tergiversations. Enfin, après 3 heures d'attente nous pouvons décoller. Quelle merveille, la ville, la côte, l'océan s'étirent à perte de vue. L'île Robben, prison de Nelson Mandela, durant les années noires de l'apartheid, se détache, sombre sur le bleu de l'eau.

Le sommet plat de la montagne est un vrai jardin d'altitude où lézards et oiseaux s'ébattent parmi le fynbos et sa riche variété de plantes endémiques. Le site est protégé et fait partie du Parc National du Cap.

 
       
   

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    La vue de là-haut, bien que légèrement voilée de brume, ce 29 janvier, est superbe. Un 360°. Tiens, par là ce doit être le Cap de Bonne-Espérance ! Et ici Camp's Bay ! Hout Bay doit être dans le creux. Et là-bas c'est False Bay, pourquoi ce nom pour une si belle baie ....  
       
 
 
       
    Nous avions pris un aller simple et sommes redescendues par le sentier abrupt qui s'insinue dans une faille étroite. Rude exercice, car tout en escaliers de roches sous un soleil de plomb. Mais de dangers aucun ! Sentier parfaitement balisé. Les babouins sont restés dans les falaises, les serpents dans leurs trous. Seuls, nos quadriceps ont gardé, plusieurs jours, le souvenir de la balade.  
   

 

 
   

Sur le sentier de la descente. Cliquez sur l'image pour l'agrandir
 
     
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Créé le 10 juin 2008
Modifié le 25 octobre, 2018

©Afrique du Sud 2008 Mireille Jeanjean. Les textes et les photos édités sur ce site sont la propriété de l'auteur... Lisez, regardez et pour toute autre utilisation, contactez-moi. • Contact (Attention, l'adresse est volontairement erronée, facile de rectifier)