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Après six semaines à visiter
l'Inde du sud, je débarque à Tachkent, capitale d'Ouzbékistan.
Je ne m'en tiendrai pas là, je ne peux résister à l'appel du Kirghizistan et de ses grands espaces, de ses lacs d'altitude certains encore gelés, de ses villages que le printemps, au mois de mai, n'a pas encore caressés. Les monts du Pamir, frontière naturelle avec le Tadjikistan. Les yacks, les marmottes, les chevaux en quête de pousses nouvelles sur le sol enneigé. Le nomades qui conduisent leurs troupeaux vers l'alpage. Les cols à peine ouverts, les camions arrivent, pas de temps à perdre, il faut monter la yourte avant la prochaine chute de neige. Les enfants gambadent, ils n'iront plus à l'école avant l'automne et le retour chez eux. De longues, très longues vacances laborieuses car on ne se roule pas les pouces dans ce pays.. Le 29 mai j'entre au Kazakhstan pour seulement deux semaines. Depuis mon arrivée en Asie centrale, la chaleur ne fait qu'augmenter. La neige fond sur les sommets et puis une grosse pluie en ville rafraîchit l'atmosphère tandis que là-haut les sommets se recouvrent de neige
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