Almaty
L'ancienne Alma-Ata (la ville des pommes) comme la
nommait les Soviétiques
est une jolie ville
aérée,
aux larges avenues,
où les bâtiments de l'époque
soviétique côtoient les audacieux
immeubles de verre.
Des torrents descendent
des montagnes, les
fontaines jaillissent,
des bassins, des canaux,
l'eau est partout.
De nombreux parcs,
des espaces fleuris
où les rosiers déploient
leurs couleurs, exhalent
leur parfum. Les habitants
viennent s’y mettre à l’abri
du soleil, car en cette
fin du mois de mai,
la chaleur dépasse
souvent les 30 °C
et frôle même les 40°.
En promenant dans la ville, en contemplant ces constructions
ultra modernes qui
chatouillent le ciel,
ces jardins colorés, ces
eaux limpides, j'ai
rencontré des choses
parfois étonnantes
: des paons d'un blanc
immaculé, des statues
d'hommes célèbres,
des colonnes comme
celle de la liberté,
la tour de la télévision
sur sa colline
qui m'a permis de me
repérer et retrouver
facilement ma
guesthouse, des symboles
d'un autre temps, des
sculptures de pomme
et une tour Eiffel
!
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Sculpture aérienne |
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soviétiques |
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Autour d'Almaty
Quelques ballades faciles tout près d'Almaty, les
bus de ville y conduisent ou s'y
approchent. Il y a aussi le téléphérique
pour monter à Kok Tobe. Pendant le
trajet comme tout là-haut, la
vue est magnifique sur la ville.
La grande roue domine le tout ainsi
que des animations pour tous.

Une
fontaine en forme de pomme trône au milieu de la place. Gérard
Depardieu en visite à Almaty a jeté comme il se doit
une pièce dans le bassin.
Un
petit parc zoologique exhibe quelques
animaux. C'est là que j'ai découvert les paons blancs.
Passez délicatement
la souris sur le paon

Deux
beatlemaniacs, deux fans de l'ex-Union
soviétique ont initié l'exécution
de la sculpture de leurs idoles.
Plus rien ne me retient , je redescends à pied
jusqu'à ma
guesthouse

Le lendemain matin je prends le bus pour le grand
lac d'Almaty. L'arrêt ultime est
à 7 km du lac... La route est étroite,
grimpe jusqu'à 2500 m. Au bout d'un
certain temps une voiture s'arrête. Ouf !
Le Grand lac n'est
pas si grand que cela. Son cadre
est magnifique. Imaginez une étendue
d'eau turquoise dans un écrin de
sommets, certains encore enneigés
avec des forêts de sapins qui viennent
lécher la rive.
Le
lac a été formé à la suite d'un séisme
qui a barré le canyon. Une aubaine
pour la ville qui dispose d'une réserve
naturelle d'eau. La canalisation
est bien pratique pour une descente
directe jusqu'au bus. La pente étant
parfois si forte qu'en l'absence
d'escalier, il faut s'accrocher
au câble qui longe les énormes tuyaux
de béton.

Plus
haut, la route et les sentiers sont
barrés. L'accès à l'observatoire
nous est interdit. Trop près de la
frontière avec le Kirghizistan.
Je retourne au bord du lac à travers
les prés pentus et fleuris.
Sur
un rocher un aigle attend l'heure de
son exhibition

Mes projets tombent à
l'eau alors ce jour-là quand le
soleil a eu raison de la pluie, j'ai
sauté dans un bus et suis vite partie
à Medeu (alt.1700 m).
Son
immense patinoire en plein air a été utilisée
pour les jeux asiatiques de l'hiver
2011. De là j'ai continué jusqu'à Chimbulak
(2200 m) la station de ski. Grimper
800 marches, puis marcher 4,5 km
et arriver avec les premières gouttes de pluie. La brume cachait les sommets,
le mauvais temps bien installé, le froid pinçait, pas le moindre
espoir d'une
mini randonnée. La
descente
en
bus
sous
la pluie et le retour à Almaty sous des trombes d'eau. Les caniveaux ressemblaient à des
torrents, les routes à des rivières, le parking du supermarché constellé de
mares. Et moi, encore un jour bien trempée.
D'un vallon à l'autre, de la patinoire à la
station de ski
 
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d'Almaty est ici
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Canyon de Charyn et Parc national de Kolsay

Avec Rita, jeune hongroise rencontrée au
lac d'Almaty, je suis partie au
canyon de Charyn.
Le ciel nuageux
estompait un peu les couleurs.
Heureusement la pluie du trajet, chassée
par le vent puissant, est restée hors des gorges.
Un site
vertigineux forgé par la rivière Charyn durant des
millions d'années. Il y a deux millions
d'années un grand tremblement de
terre a bouleversé le site. Le lac
s'est vidé, la rivière
a changé son cours. Son
flot rapide et puissant poursuit
son oeuvre de ”sape” dans une autre gorge.
On peut
comparer cette érosion avec
une oeuvre d’art
tellement ces falaises, vues du haut
comme du bas, sont magnifiques par
les ocres et les formes qui rappellent
de fabuleuses constructions. D'ailleurs
ce lieu est surnommé "Vallée des
châteaux".
On ne choisit pas toujours bien ses rencontres.
Rita a tout prévu pour camper, sans
m'en parler...
Je serais bien restée dormir sur le site, hélas
un bungalow comme un lit dans une
yourte est d'un prix exorbitant.
Je suis donc rentrée à Almaty en stop et arrivée
sous une pluie battante.
Le lendemain je reprends la même
direction mais pour Saty et
le Parc
National des lacs de Kolsay.
Ici, comme en Ouzbékistan et au Kirghizistan il est difficile de
se faire
comprendre et de comprendre
quand on ne parle pas la langue russe. Finalement je trouve un taxi partagé qui
me "largue" en fin d'après midi à un carrefour. De son
bras droit, il me
montre
la petite route en disant Saty. Et me voilà en plein désert. Pas
une maison, pas un panneau, personne, juste une sorte d'abri bus. De rares autos
passent direction
Almaty. J'observe le ciel qui s'obscurcit. Parfois, un coup de tonnerre. Un jeune
homme arrive et attend avec moi. On échange en anglais. Il me dit qu'il
va dans
la
même
direction, qu'il n'y a pas de bus, que c'est trop loin pour aller à pied,
il
faut attendre un véhicule. Enfin voilà une estafette juste avant
la pluie. Le
chauffeur, j'ai compris après, est aussi livreur, facteur, transporteur
de passagers,
de marchandises ...
A l'entrée du village une guesthouse. Il y a de place, on peut dormir,
manger et supporter la logeuse toujours en train de râler pour tout et
rien. Je
retrouve
là N., coréenne du sud qui dormait dans mon dortoir à Almaty.
Deux autres personnes sont arrivées en voiture.
C'est avec eux que le suis partie
à Kolsay après une bonne nuit et un petit déjeuner
copieux. Ensemble nous avons crapahuté
sur les sentiers "caca cheval",
abîmés par les chevaux qui passent
et repassent avec les touristes
sur le dos et boueux à cause
de la fréquence de la pluie.
Le temps nous a manqué pour arriver
au troisième lac.
En ce début juin, la montagne est
couverte de pentes herbeuses et
fleuries. Des fleurs inconnues
pour moi, jamais vues ailleurs.
Avant de quitter Saty, il me fallait aller voir
ce fameux lac Kaindy formé en
2011 suite à un fort séisme. Les
conséquences de cela : une partie
de la forêt a été engloutie. Il
reste au milieu d'une eau aux différents tons de vert,
des troncs dénudés et blanchis
qui se dressent encore
vers le ciel. Le site est splendide
quand le soleil perce, et il a
percé. Un peu d’espoir
avant la débâcle.
Je ne vais pas jeter l’éponge devant le temps maussade.
Hélas au bout de 2 km je
suis trempée heureusement une
voiture s'arrête, ils allaient
à Almaty et moi aussi. Merci !
Mon séjour se termine. J'ai changé de
guesthouse. Celle-ci aussi agréable
que la précédente. J'y ai rencontré
des gens sympas. Deux familles
de Français qui voyagent en voiture
aménagée pour le camping . Un couple
de retraités et un couple avec
deux enfants adorables qui voyagent
depuis bientôt six mois.
Quant à moi, j'ai continué à découvrir
la ville, le musée central L'Etat ...
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