1er janvier 2010 au petit matin.

Je viens d'arriver en Argentine, pour un temps indéterminé, probablement long...

Bleu, blanc, soleil orange, pour son drapeau

Rouge lumineux pour sa fleur nationale
Ceibo (Erythrina crista-galli)

Immense pays l'Argentine. 3700 km du nord au sud, 1400 km d'ouest en est. Plusieurs jours sont nécessaires pour s'habituer aux distances. Le moindre déplacement demande 6 à 8 heures de trajet. Voyager de nuit est bien pratique. Les bus ultra confortables assurent un transport en toute tranquillité. Pas d'excès de vitesse. Repos assuré. Encore faut-il pouvoir dormir...

Quelle variété de climat ! De subtropical dans le nord il passe à subantarctique dans le sud. La jungle tropicale fait place à l'aridité australe. La touffeur au froid. Soleil, vent, glace modèlent les paysages. Ils sont grandioses !

Le goût du maté

A l'auberge de San Ignacio, je partage ma chambre avec un couple de Buenos Aires. J'ai oublié le nom de la dame. Je n'ai pas oublié son sourire ni son amabilité. Je n'ai pas oublié non plus le goût de son maté. Un maté bien spécial : ni chaud, ni amer. Frais, suave et parfumé.

Le maté c'est une institution, en Argentine
Dès le matin, les bouilloires gazouillent,
leur couvercle frétille,
la vapeur d'eau s'échappe.
Eau chaude indispensable à la préparation.du maté

Les Argentins ne se déplacent jamais sans une grosse bouteille thermos. Surtout à Iguazu où la température évapore toute l'eau de notre corps. Ils transportent l'eau chaude et l'herbe à maté.
Un peu partout, dans les rues, en ville comme à la campagne, des cumulus dispensent, pour un peso, de l'eau chaude.
Les Argentins vous offriront le maté. La gourde circule de main en main. La bombilla (paille à maté) de bouche en bouche.

Créé le 30 mai, 2011
Modifié le 25 octobre, 2018

© Argentine-2010, Mireille Jeanjean. Les textes et les photos édités sur ce site sont la propriété de l'auteur...
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