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Toutes les images de cette partie sont "clicables" pour voir plus grand
Que de trouvailles autour de Villa de Leyva ! Les fossiles se ramassent
à la pelle.
Le musée déploie tout un éventail d'animaux
marins du jurassique : ammonites, vers et même des
dinosaures comme ces vertèbres d'Ichthyosaure et le plus important
le Kronosaurus, tout en morceaux, mais quel morceau !
Mais rien de bien effrayant. L'enfer c'est plus loin, à
2 km environ. Profitons du temps clément pour marcher tranquillement.
Après nous verrons.
Après cette première rencontre avec les Muiscas, allons leur rendre visite à la lagune d'Iguaque. C'est là que, selon la légende, la civilisation Muisca est née. De ce lac que serait sortie la déesse Bachué (la Terre mère, la mère de l'humanité) avec un enfant dans les bras. La voici dans une fontaine de Medellin. Pour en savoir plus sur la légende muisca :
Demain sera une journée de repos sur la route de San Gill.
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Toujours plus au nord, après un long trajet sur des routes tortueuses dans un décor splendide, voilà San Gil. La chaleur et la sécheresse de l'air nous surprennent dès la gare routière. Quel bonheur !
...nous poursuivons vers Guane, à pied sur le chemin pavé de l'époque pré-colombienne, sous le soleil accablant. Parfois un grand arbre dégoulinant de lichen chevelu nous offre de son ombre. Nous y avons rencontré un petit oiseau bleu à longue queue terminée par une touffe de plumes. Pas farouche.
Ce soir-là en attendant le bus qui nous ramènera à San Gil, nous nous amusons à lire les publicités locales alors que dans le ciel, un fin croissant de lune joue avec les lignes droites des antennes de télévision.
Comme partout les gens s'activent à l'approche de Noël. Nettoyage des rues, coup de peinture blanche sur les façades, couleur sur les volets, installation de guirlandes lumineuses. Par les portes grandes ouvertes des églises, s'échappent les voix des choristes qui répètent les chants de circonstance. Des crèches s'édifient, parfois à l'extérieur, comme celle de San Gil construite par la police avec de simples matériaux recyclés. Peut-être des déchets récoltés dans le jardin botanique tout proche.
Mais où donc sont les fameuses
Hormigas culonas, spécialité de San Gil ?
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Quand j'ai découvert cette immense cité en
revenant de l'aéroport, à la nuit tombée, c'était
un festival de lumières à mes pieds, dans cette vallée
encaissée cernée par les Cordillères. Medellin
n'est-elle pas surnommée "Capitale de la montagne" ?
On y arrive par une route en lacet qui n'en finit pas de descendre.
CLIC sur l'image pour Le lendemain, je pars explorer le centre ville. Il est vide. Magasins fermés, lumières éteintes, je ne vois que misère. Des corps allongés au milieu des trottoirs ou sur les places. Il y a là des infirmes, des jeunes drogués, des plus âgés certains avinés, des gens qui fouillent les poubelles tellement sales que je n'ose les approcher pour y jeter un papier. Les berges du "rio-poubelle" sont également habitées par les plus démunis. Je n'ai pas souvenir avoir vu pire à Addis Abeba. Toute la misère semble s'être donnée rendez-vous ici. C'est le premier janvier, les vacances d'été ont emmené les citadins au bord de la mer, la ville est livrée aux pauvres. Difficile à supporter. Medellin, entourée de sommets verdoyants, me rappelle La Paz. La brique rouge domine, les nouveaux quartiers grimpent toujours plus haut sur le flanc des côteaux. Il y a aussi le quartier ultra moderne. Les grands centres commerciaux aux marques internationales, les immeubles tout neufs qui montent jusqu'au ciel, les jardins suspendus, les trottoirs immaculés, les boulevards bien asphaltés sur lesquels roulent les voitures de luxe. C'est en déambulant, que je rencontre Marina, une jeune
Française
(la deuxième
en trois semaines) sur
la route
depuis
plusieurs mois. A nous deux nous errons dans
les rues, entrons dans les églises
dont le plus grand sanctuaire d'Amérique latine jamais construit en
briques : la Cathédrale Métropolitaine de l'Immaculée
Conception.
Quand
la faim commence à taquiner notre estomac, rien à nous
mettre sous la dent. Pourtant cette odeur qui chatouille nos narines...
et cette fumée
qui s'élève sur le trottoir d'en face ? Allons-y ! D'énormes
marmites posées sur des foyers improvisés, un barbecue, des
cuisinières
qui s'activent. Non, ce n'est pas une gargote, c'est une fête de
famille. Installez-vous ! Et nous voilà avec des assiettes remplies
de spécialités.
C'est ça aussi la Colombie.
Pour tout voir à Medellin, il faudrait y passer beaucoup de temps. La ville n'est pas stressante, la circulation acceptable et le métro aérien tout neuf est une solution facile pour aller rapidement et à moindre prix d'un point à un autre.
Allez hop, au jardin botanique ! Une matinée à naviguer dans cette mer végétale peuplée de toutes sortes d'animaux. Parmi oiseaux, tortues, canards, écureuil, j'ai vu... j'ai vu… en train de descendre nonchalamment de son arbre ... mon premier iguane. Il y a aussi une impressionnante structure toute en éléments naturels, avec rideaux qui filtrent le soleil sans occulter le paysage. Là-dessous on peut admirer une belle collection d'orchidées et autres plantes qui demandent une certaine atmosphère.
Pour visiter le jardin CLIC sur l'image
Le repas d'un iguane sur la vidéo. Possible de visionner en HD ou en définition plus basse
Pour un aperçu du parc explora CLIC sur l'image |
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Créé le
12 octobre, 2013 © Colombie-2012-13, Mireille Jeanjean.
Les textes et les photos édités sur ce site sont la propriété de
l'auteur... |
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