Cambodge accueil -Phnom Penh Angkor Kampong , Kratie Mondolkiri Kampot


Angkor est une merveille. Trois jours ne sont pas de trop pour visiter les temples, admirer les sculptures, les statues, la structure elle-même des constructions qui ont résisté tant bien que mal à l'assaut de la jungle.

Le premier jour j'ai loué un tuk-tuk car je souhaitais visiter Banteay Strey à 37 km de Siem Reap. Dans la foulée j'ai fait le grand tour. Le lendemain j'ai loué un vélo pour faire le petit tour. Le troisième jour, en vélo toujours, je suis partie à 13 km près de la ville à Roulos, ancienne Hariharalaya, pour voir un autre groupe de temples dont le Bakong.

 

Sites par ordre chronologique d'édification

Preah Kô Bakong Prasat prei MontiLoleiPrasat KravanPrè RupMebon OrientalBanteay SreiTa KeoAngkor Thom (début)Angkor Vat
Ta ProhmPreah KhanPreah Neak PoanBanteay Kdei et Srah SrangTa Som

 

 

Sites selon mon itinéraire

Prè RupBanteay SreiMebon OrientalTa SomPreah Neak PoanPreah KhanAngkor ThomAngkor VatPrasat Kravan
Banteay Kdei et Srah Srang
Ta ProhmTa KeoPreah KôBakongPrasat prei MontiLolei

 

 

 

 

 

Prè Rup, premier temple aperçu au petit matin, sur la route de Banteay Srey. Le soleil rasant rehausse le rouge des briques et de la latérite. Splendide cette pyramide à trois degrés. C'est un bel emplacement qu'a choisi Rajendravarman à la fin du 10è siècle. A la même époque, très loin d'ici, les Mayas bâtissaient la pyramide de Kukulcán.

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Et hop 45 minutes de tuk-tuk pour arriver au Banteay Srei à 20 km de là. Mais elle n'avance pas cette moto ! Je ne suis pourtant pas bien lourde et le terrain est plat.

Le grès rose et la latérite dominent pour ce temple plat construit en 967, sous le règne de Jayavarman V. Tous les murs sont finement ciselés, les sculptures sont d'une délicatesse exceptionnelle.
On y rencontre le nâga, Indra le roi des dieux sur Airavata son éléphant à trois têtes, Shiva, le démon Ravana à plusieurs têtes et bras multiples, le monstre Kâla, des gardiens à corps d'humains et tête animales, on assiste à des scènes terribles : le combat entre les deux frères singes Vâlin et Surgrîva. Frontons et bas reliefs sont de vrais livres ouverts sur la mythologie indienne.

Je viens d'apprendre que Banteay Srei a été rendu célèbre par André Malraux qui, en 1923, tenta d'y dérober quatre apsaras.

 

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Eblouie par cette première visite, je franchis vite le kilomètre qui me sépare du Mebon Oriental.

Construit sur une île artificielle en 953 sous le règne de Rajendravarman, il est maintenant entouré d'herbe car le Baray (bassin de rétention) est à sec.
Ce temple ressemble beaucoup à son voisin Prè Rup bâti quelques années plus tard.
Les gopuras sont en piètre état et parfois réduites au seul encadrement de porte.
Un gopura est une petite construction qui tient lieu de passage lors du franchissement d'un mur d'enceinte. Autant de murs d'enceinte autant de gopuras en enfilade et cela sur chaque côté du quadrilatère.
Ayant franchi les deux gopuras, me voilà devant la porte de la grande tour. Le sanctuaire. Une chance, c'est une vraie porte. Je grimpe les derniers degrés et me voilà devant un Bouddha assis sur le corps enroulé d'un nâga. Les yeux fermés, il médite, protégé par le serpent qui déploie derrière lui ses sept têtes. C'est un nâga mâle car s'il eut été femelle il aurait eu un nombre pair de têtes.

Passez le pointeur sur l'image et trouvez la différence majeure.


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Erigé à la fin du XIIe siècle par Jayavarman VII, Ta Som a été arraché aux griffes de la jungle. Passé les gopuras, il est difficile de se repérer. On avance entre les amas de pierres. Les murs des galeries menacent de vous écraser. Mais c'est là que j'ai trouvé des yonis (symboles de la féminité).

On retrouve ici les tours aux quatre visages qui surmontent les deux seuls gopuras. Les portes Nord et Sud sont fausses.

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Voilà Preah Neak Poan construit par Jayavarman VII à la fin du 12ème siècle. Au centre d'un bassin carré, une île et sur cette île une seule tour. Sa base est entourée par deux serpents. Deux nâgas. Leurs têtes matérialisent l'entrée du sanctuaire, ils sont entremêlés par la queue. Une statue du cheval volant Balaha est tournée vers l'entrée du temple. Vu l'enchevêtrement de jambes humaines sous le ventre du cheval on peut penser à un sauvetage.
Quatre bassins plus petits communiquent avec le grand par l'intermédiaire de gargouilles. Hélas l'eau manque et ces bassins sont à sec.


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Alors qu'il avait dédié Ta Prohm à sa mère quelques années plus tôt, le roi Jayavarman VII dédie Preah Khan à son père en 1191.
Encerclé par la jungle, encore attaqué par quelques arbres, ce temple recèle, à mes yeux, de petits trésors. J'ai découvert ici dans les interminables galeries, un yoni couplé au linga de Shiva, et un petit stupa; sur le premier mur d'enceinte des énormes garudas, à l'entrée des gopuras des Dvarapalas, ces redoutables gardiens armés d'un gourdin. Hélas ils ont presque tous été décapités.
L'allée de terre qui mène au temple est bordée de bornes sculptées de petits personnages.
La chaussée dallée qui franchit la douve est limitée à droite et à gauche de géants fabuleux qui tiennent un nâga. Les géants de droite sont des deva (dieux), ceux de gauche des asura (démons). Les deux participent au barattage de la mer de lait afin d'en extraire le nectar d'immortalité.
Les frontons relatent des scènes de la cosmologie hindouiste comme "la bataille de Langka" où l'on retrouve le démon Ravana..." "Krishna soulevant le mont Govardhana"

Les différents matériaux, la mousse, les lichens, l'oxydation de la pierre créent une harmonie de couleurs des plus agréables à l'oeil.

L'architecture est magnifique même si les Tetrameles nudiflora (appelés à tort fromagers), ces arbres aux racines envahissantes, ont causé d'énormes dégâts.

 


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Entrons dans la grande cité d'Angkor Thom. La porte qui s'ouvre au bout de l'allée bordée de géants de pierres est magnifique, immense. Est-ce la porte de la victoire ? du Sud, du Nord ou une des deux portes de l'Est ? Peu importe, je tombe en arrêt devant cette étroite ouverture consolidée par des barres de fer, surmontée d'une tour de pierres disposées de telle façon qu'elles laissent apparaître un visage souriant. En tournant autour de la porte on se rend compte qu'il y a quatre visages identiques, chacun tourné vers un point cardinal. Ce visage est celui du Bodhisattva Avalokiteshvara, une sorte de moine bouddhiste. En regardant bien on voit d'autres sculptures, des petits personnages en prière et au pied de la tour médiane des trompes d'éléphants.

 

 

Passée la porte, l'espace est plus ouvert. L'herbe rase remplace la jungle. Les arbres occupent le pourtour. J'abandonne la voie goudronnée, m'engage sur un sentier à peu près roulant pour m'approcher de ces tours en briques. Un panneau m'indique que ce sont les Prasats Suor Prat. Il y en a 12 (6 au Nord, 6 au Sud). Je vais voir celles du Nord. Elles sont plus ou moins en ruine, certaines en cours de restauration. Et derrière cet alignement, je découvre un bâtiment bas, étroit, une sorte de longue galerie. Mes recherches m'apprennent que c'est un Kleang, celui du Nord a été bâti sous le règne de Jayavarman V au début du 11e siècle.

 

 

 

Que de choses à voir dans la cité d'Angkor Thom : les temples Baphuon, Bayon, Phiméanakas, la terrasse des éléphants, celle du roi lépreux, le palais royal. La fatigue me gagne, c'est immense, je me perds et le temps presse car je veux assister au coucher du soleil à Angkor Vat! Je passe rapidement. Un cliché par-ci, un autre par-là. Me revoilà en selle.


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Angkor Thom ne s'est pas fait en un jour. Depuis les Kleangs jusqu'à la terrasse du roi lépreux en passant par le mur d'enceinte et les portes, il s'est écoulé plus de 200 ans et une douzaine de rois se sont succédés. Nous sommes en 1270, le Brihadisvara hindou est terminé et Notre Dame de Paris est en cours d'achèvement.

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Il était temps, le soleil est déjà bien bas. Je suis le flot des touristes sur la large chaussée dallée qui franchit la douve qui sépare la route du site d'Angkor Vat et mène au premier mur d'enceinte. Au sortir du gopura, les immenses tours qui se dressent devant moi, rafraîchissent ma mémoire. J'ai visité ce temple ce matin, je suis montée en haut d'une de ces tours. L'escalier de pierres raide et difficile - car pour arriver au royaume des Dieux il faut le mériter - est pour les visiteurs doublé d'un escalier en bois avec rampe de sécurité.
J'ai déambulé des heures dans les galeries, autour des cours carrées... dans les moindres recoins, intra et extra-muros.
J'ai admiré les superbes bas reliefs, les devatas plus belles les unes des autres, les innombrables statues de Bouddha, tantôt assis sur le nâga, tantôt debout, et même un petit Bouddha couché dans un renfoncement de mur. Mais où sont les apsaras ? Je n'en ai vu aucune ici. Elles sont pourtant bien jolies ces danseuses célestes. Les devatas sont aussi attirantes avec leur sourire, leurs yeux fermés, debout dans des poses gracieuses. On dit que ce sont des anges.

Après tout ce temps, je suis repartie par là d'où j'étais venue : par le chemin de terre qui conduit à travers la jungle jusqu'à la porte Est. Plus modeste et moins fréquentée que la porte Ouest. Sans un seul panneau pour m'indiquer que j'étais à Angkor Vat !

Alors que la cité d'Angkor Thom n'était pas encore achevée, Suryavarman II décide de dédier à Vishnou un temple-montagne. De 1113 et 1150, Angkor Vat dressera peu à peu ses tours dans une harmonie architecturale exceptionnelle.

Ce soir il y a affluence. Les gens se pressent autour du bassin, les appareils photographiques sont fixés sur leur trépied, les jeunes moines posent pour la photo souvenir. Le soleil est là qui blondit le temple et projette son image dans l'eau du bassin.

 

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En sortant d'Angkor Vat ce matin du 28 février, en continuant ma route vers le Nord, j'ai rencontré Prasat Kravan. Ce temple érigé en 921 n'a été commandé par aucun roi. Il est modeste avec ces cinq tours en brique alignées. Dédié au culte hindou, on y croise Vishnu et ses huit bras, Vishnu parcourant l'océan, Vishnu et Garuda.... sur de magnifiques bas-reliefs ainsi que des inscriptions.


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Il commence à faire chaud quand je m'arrête devant Banteay Kdei. A la fin du XIIe siècle, Jayavarman VII a imaginé l'organisation de ce temple à l'image des mandalas. On retrouve ici les tours à quatre visages des gopuras mais aussi les apsaras, les devatas, les dvarapalas autant de sculptures sur les murs ou dans des niches. Hélas ici aussi les gigantesques Tetrameles nudiflora ont endommagé les constructions de leurs racines rampantes.

 

Il suffit de traverser la route et une vaste esplanade domine Srah Srang (le bain royal). C'est Rajendravarman II qui, au milieu Xe siècle, aménagea ce bassin, tout près du grand réservoir du Baray oriental.

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1186, fin du XIIe siècle, Ta Prohm voit le jour. Le roi Jayavarman VII qui l'a édifié, le dédie à sa mère et à d'autres membres de sa famille.

Le temple est encore sous l'emprise de la jungle. Les arbres géants (Tetrameles nudiflora pour la plupart) coulent leurs racines le long des toits, sur les murs jusqu'au sol où elles continuent leur chemin meurtrier, tels des serpents. Les mêmes arbres sont également gloutons de lumière et s'étirent vers le ciel, leur frondaison s'étale à des mètres et des mètres au-dessus du temple ne laissant filtrer que quelques rares rayons de soleil.
Ici on consolide, là on coupe une racine...

Cet enchevêtrement de pierres et de racines, cette imbrication du végétal dans le minéral, crée une attirance que l'oeil accroche et on en oublierait même la raison de notre visite.

 

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J'ai trouvé Ta Keo un peu par hasard, en cherchant le chemin pour retourner dans la grande cité d'Angkor Thom et arriver à temps à Angkor Wat pour assister au coucher du soleil.
Ce temple-montagne est excessivement escarpé. Les escaliers sont d'une raideur impressionnante. Les cinq tours se trouvent sur la cinquième degré de la pyramide. Monter n'est rien... Et quand on est tout en haut, au cinquième niveau, devant la porte du sanctuaire, les visiteurs, 20 mètres plus bas, paraissent bien petits.
Sa construction, commencée sous le règne de Jayavarman V, s'est poursuivie sous Jayaviravarman et fut arrêtée quand Suryavarman Ier accéda au trône en 1010. Je n'ai trouvé aucune sculpture, aucune fioriture. Au premier étage, la galerie est en mauvais état . Le gopura est joli vu d'en haut.

La galerie avec d'autres photos c'est par là

 

 

Retour à Siem Reap. 5,5 km, pas de temps à perdre, la nuit tombe vite et les lumières très faibles en ville sont inexistantes en rase campagne.

Ce matin, légère et insouciante je suis partie sans trop repérer l'itinéraire. Le souvenir d'un pont, d'un deuxième, l'odeur nauséabonde et puis plus rien. Demander mon chemin ? Très difficile de communiquer ici. Beaucoup de personnes ne parlent et ne comprennent que le khmer. La carte ? Mais en Asie les gens ne connaissent pas le nom des rues et sont incapables de se repérer sur une carte. Quelle galère pour retrouver ma guesthouse ! Après plus de 20 km en vélo, j'ai tourné en rond dans la ville plus d'une heure avant de trouver Happy guesthouse. J'étais fatiguée mais heureuse. Je n'ai pas regretté le tuk-tuk de la veille.
Demain je remets ça, mais de l'autre côté.

 

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Je vous emmène maintenant visiter les temples de la période pré-angkorienne. Allons-y en vélo, c'est tout plat et sorti de la ville de Siem Reap, la circulation est calme. Ces temples se trouvent dans l'ancienne Hariharalaya (Roluos), la première capitale du royaume khmer fondée par le roi Jayavarman II au début du 9ème siècle.


Preah Kô est le plus vieux temple khmer d'Angkor. Pas si vieux que ça puisqu'il n'a qu'un an de plus que Bakong.
Il a été construit en 880 sous le règne d'Indravarman I . Il est aussi dédié à Shiva ou à sa monture le taureau Nandin. Kô c'est le Taureau.
Pas moins de six tours en briques pour ce temple plat. Des lions en sont les gardiens et les taureaux attendent.

 


D'autres vues, cliquez sur la première photo

 

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20 minutes en vélo permettre d'atteindre le Bakong c'est le deuxième temple connu d'Angkor, le premier temple-montagne. Il a été construit à la fin du 9ème siècle (881), sous le règne d'Indravarman Ier. Un tout petit peu plus jeune que le fabuleux temple de Borobudur sur l'île de Java (Indonésie).
Bakong est un temple hindouiste dédié à Shiva. On dit temple-montagne parce qu'il est bâti comme une pyramide. Il a cinq niveaux, cinq terrasses accessibles par des escaliers très raides. Chaque étage est l'occasion d'observer des tourelles, d'énormes statues de lions, d'éléphants, et autres sculptures... Hélas les dégradations sont nombreuses : les éléphants ont eu la queue et la trompe coupées. Sur la dernière terrasse trône une tour à l'image des tours d'Angkor Wat. Autour du temple, sur de petites buttes, des tours avec des herbes folles qui fleurissent dans les interstices disjoints des briques rouges. On peut y entrer quand la porte n'est pas fausse mais dans tous les cas il est possible d'admirer les linteaux ouvragés sur lesquels on peut voir des Yaksha (bons ou mauvais esprits ? Ogres ?). J'aime beaucoup la sculpture en briquettes. Et puis quelqu'un est parti sans prendre son pied. C'était certainement un Egyptien :-)

 


Quelques mini photos, pour tout voir en grand, cliquez sur l'éléphant

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La jungle proche de Roulos regorge de temples. En m'aventurant sur les sentiers à peine cyclables j'ai découvert de petites constructions ruinées, certaines en restauration comme ici à Prasat prei Monti. De ce temple que dire? Il serait le plus vieux du groupe, construit au début du 9ème siècle sous le règne de Jayavarman III.
Maintenant je suis perdue, retourner sur mes pas m'ennuie, trop d'ornières sableuses. Après quelques échanges avec les ouvriers au repos, un jeune homme me ramène sur le droit chemin.


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Me voilà sur un itinéraire plus roulable. Bientôt la route, mais juste pour la traverser et m'orienter vers Lolei, construit en 893 sous le règne de Yaçovarman.
Il ne reste que peu de choses, beaucoup de pierres éparses et quelques échafaudages attestent d'une restauration en cours.
Une communauté bouddhiste est installée sur le site depuis très longtemps.
Clic clic pour agrandir chacune des vues

 

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Angkor c'est aussi ça :
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Ce site grandiose a été abandonné en 1431, à la jungle vorace et redécouvert beaucoup plus tard. En 1901, Pierre Loti réalise son rêve d'enfance, il pénètre dans Angkor. Il est impressionné par cette forêt qui s'acharne sur les murailles et les pénètre. Dans "Un pèlerin d'Angkor" il écrit "... de méconnaissables débris d'architecture apparaissent un peu partout, mêlés aux fougères, aux cycas, aux orchidées, à toute cette flore de pénombre éternelle qui s'étale ici sous la voûte des grands arbres." Les quelques photos qui apparaissent dans le livre montrent l'état de ces ruines au début du XXe siècle et même avant car certains clichés ont été pris par son frère (Gustave Viaud) 35 ans plus tôt. Ces mêmes photos qui ont fait réver l'écrivain.
Angkor est bien différent aujourd'hui comparé à ce que Pierre Loti a décrit mais ses mots sont intéressants et il rend bien l'atmosphère des lieux... les plus reculés, les moins visités...

 

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Créé le 1 novembre, 2011
Modifié le 14 février, 2019

© Cambodge, 2011, Mireille Jeanjean Les textes et les photos édités sur ce site sont la propriété de l'auteur....
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