Cambodge accueil -Phnom Penh   Angkor Kampong Cham, Kratie Mondolkiri Kampot

 

Rouge, bleu et blanc
trois couleurs pour le drapeau cambodgien
avec en son centre la représentation de temple d'Angkor,

 
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24 février 2011, après Java en Indonésie, je repasse dans l'hémisphère nord, dans ce petit pays (181 035 km2) de la péninsule indochinoise surnommée le "pays du sourire".
Le Cambodge, "pays des Khmers", côtoie la Thaïlande, le Laos, le Vietnam. Seule une petite partie du territoire borde le golfe de Siam, au sud-ouest. En revanche l'eau douce est présente presque partout : le Mékong (Tonlé Thom), le lac Tonlé Sap et la rivière Tonlé Sap qui rejoint le Mékong à Phnom Penh. Phnom c'est la colline et Penh c'est la femme qui a trouvé quatre statues du Bouddha, dit la légende.



Phnom Penh la capitale à dimension humaine, même si certains quartiers se trouvent encombrés par la circulation.
Le pire, comme dans tous les pays asiatiques où j'ai posé mes pieds, ce sont les trottoirs. Je dois slalomer entre les véhicules garés, éviter les bicyclettes et parfois les motos ignorantes du code de la route et qui surgissent en face de moi, les carrioles des marchands, les pas-de-porte qui débordent, le marché qui s'étale ... Je pourrais accepter les sollicitations et monter dans un tuk-tuk ou sur un cyclo-pousse, mais je préfère marcher, découvrir la ville au gré des rues. C'est ainsi que j'ai découvert le Camarguais, un gars de chez moi qui tient un restaurant. Je ne suis pas ici pour manger français.



 

 

A midi je mange au marché, sur le pouce ou à table. Le soir je choisis un restaurant local et si c'est la fin de semaine je vais au marché de nuit. Là sur un large espace recouvert de nattes, assise par terre je mange les délices parfumés choisis chez les marchands ambulants installés tout autour de la place. Le choix est difficile.
Parfois une personne d'un certain âge, m'aborde. Elle a connu l'époque du protectorat et parle Français. Le Cambodge a perdu la langue de l'occupant. Outre le khmer, l'anglais est largement parlé. Dans des lieux reculés existent d'autres dialectes parlés par des minorités ethniques.

Fin mars, je repasse à Phnom Penh. Il fait très très chaud. Les ventilateurs tournent à plein régime, même sur les terrasses des cafés. La nuit ne rafraîchit pas l'atmosphère. Dans le dortoir de l'auberge chaque lit a son ventilo. Sans cela il serait impossible de fermer l'oeil.

 

 

Mon auberge est dans un quartier aéré, rue 108 qui longe une large esplanade pavée et des jardins. Cette rue mène tout droit au bord du Tonlé Sap légèrement en amont de son confluent avec le Mékong. Nouvelle ouverture car les rivières ici sont plus larges que nos fleuves et les fleuves ressemblent à des bras de mer. Et nous sommes en fin de saison sèche ! Difficile d'imaginer l'étendue liquide de mai à novembre.

Je vais souvent au bord de l'eau, prendre une illusion de fraîcheur, regarder le trafic des bateaux, les pêcheurs sur leur sampan, les villages flottants, les traversiers qui font la navette entre les deux rives. Il y a si peu de ponts à Phnom Penh. J'en ai emprunté deux. Un tout neuf qui mène sur une île en pleine extension. Je me suis cru un instant dans une de ces stations balnéaires de la Riviera. Le second pont est très fréquenté, il porte la nationale 6 qui va à Angkor.



 

Lors de mes trois passages en ville, j'ai pu visiter le Wat Phnom (le temple sur la colline) et le musée national. J'ai flâné autour du monument de l'Indépendance, des Wats (temples) Moha Montrei, Ounalom... Hélas, faute de manches à mon T-shirt, je n'ai pu pénétrer dans l'enceinte du Palais royal ni voir la Pagode d'Argent. L'immense marché central, tout rond, est une curiosité. On y trouve de tout, du vrai et du faux. Des affaires à faire ?


Le moment de payer n'est pas chose facile, mais on jongle vite entre le dollar US et le riel cambodgien. Il suffit d'un calcul mental (x 4 ou : 4). Ca se complique pour trouver l'équivalence en Euro. Cependant ces petits exercices permettent de stimuler nos méninges et de garder à l'écart ces maladies qui menacent la vieillesse.

 

 



 

Pour relaxer l'esprit, rien de tel qu'une méditation dans une de ces pagodes ou dans un temple bouddhique. Comme en Thaïlande, le bouddhisme est religion d'état, pratiqué par la quasi totalité de la population (14,2 millions d'habitants sur les 14 701 717 que compte le pays.

 

 

 

 

A côté de cela l'Histoire de ce peuple vient nous frapper au visage, au corps, au coeur. Ce que les Cambodgiens ont vécu, il y a 30 ans à peine, est inénarrable.

J'ai visité la prison S-21. L'ancien groupe scolaire transformé en cellules de tortures. Terrible passage. Obligatoire. Ensuite ce sont les camps de la mort (killing fields), car après avoir avoué (avoué quoi ? surtout quand on est un jeune enfant ou un bébé.), les Khmers rouges supprimaient. Ils ont supprimé ainsi des milliers, des dizaines de milliers d'êtres humains. L'horreur ! Doublement horrible car pour économiser les munitions... Non je ne vous en dis pas plus. C'est peut-être l'occasion de revoir le film de Rolland Joffé "Killing fields", en français : " la déchirure".

Quelques photos : S21 et killing fiels
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Ce film je l'ai revu à l'auberge de Siem Reap. Siem Reap c'est tout près d'Angkor. On y va, vous venez ?

Et sur la route, lors de la halte de midi à Skuong, vous pourrez goûter des criquets grillés, des mygales frites, des oeufs de cane couvés (oui, le petit est dedans et les Cambodgiens en sont friands) ou plus simplement du riz gluant sucré et parfumé cuit dans une tige de bambou ou encore des graines de lotus, des mangues et des ananas juteux...

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Et si vous êtes fumeur.... ceci n'est pas une blague, ni un détournement d'image

 

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Créé le 1 novembre, 2011
Modifié le 14 février, 2019

© Cambodge, 2011, Mireille Jeanjean Les textes et les photos édités sur ce site sont la propriété de l'auteur....
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