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Tiens des corneilles mantelées dans un arbre, d'habitude je les vois dans les villes, grappiller quelques victuailles dans les poubelles ou picorer des miettes autour des terrasses de cafés et de restaurants.
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Oulu porte d'entrée de la région Ostrobotnie quand on arrive du nord. La route suit la côte de près. Très découpée. Les fleuves se divisent en de multiples bras avant de se jeter dans le golfe de Botnie. Le paysage est plus ouvert, sur des terres agricoles, on se sent moins étouffés par les forêts. Le centre ville, notamment la partie allant du port à la place du marché et des halles, est animée en ce samedi matin, mais ce n'est pas foule. Les Finlandais sont calmes, jamais un mot plus haut que l'autre. C'est bien agréable Un policier en bronze (Toripolliisi) oeuvre de Kaarlo Mikkonen est planté entre les étals du marché et la superbe halle de la ville comme l'était autrefois le garde chargé de la surveillance. Ajan Kulju, une fresque composée de statues en bronze de Sanna Koivisto relate l'histoire de la ville. C'est un enfant en bronze aussi qui conduit cette originale procession qui défile devant l'hôtel de ville.
Le dernier et le premier
Derrière le port, les anciennes maisons de pêcheurs, les rescapées des incendies, ont été conservées et reconverties en boutiques et autres restaurants.
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Quel mal pour trouver un camping ouvert le samedi de Juhannus à Raahe petite ville en bois encore bien conservée malgré les incendies. Après un coup de fil, nous sommes accueillies dans un camp, un moki sur une île au milieu du fleuve. Un sauna pour relaxer. Des haies, de la pelouse, des arbres, des massifs de fleurs, tout y est pour héberger d'énormes moustiques qui attaquent en escadrilles serrées. Un voracité phénoménale, ils piquent tout ce qui passe même mon appareil photo. Dans ce dernier cas impossible de planter sa trompe piqueuse-suceuse. Et pour profiter des couleurs du coucher, un pont à l'écart de la végétation, dans un petit air frais. Il aurait été dommage de rater cela à cause d'un assaut de moustiques.
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On
ne peut pas tout avoir... Le soleil et les rennes. Plus de rennes.
Mais soleil propice aux promenades au bord de l'eau
aujourd'hui. Je découvre
ce qui a dû être un port ? Des ferrailles qui traînent, des
bois brûlés. C'est curieux, il n'y a même pas un oiseau
près de l'eau,
pas l'ombre d'une mouette ou d'une sterne pas un chant ou
un cri de volatiles.
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