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A
mi-chemin entre Raahe et Vaasa, Peder Soren kirkko,
l'église
de Pedersöre.
Première construction très sommaire en 1250, destructions
et reconstructions, modifications depuis : en 1400, de 1787 à 1795.
Après
l'incendie de 1985, elle fut entièrement rénovée. Des
vestiges subsistent comme cette vierge en bois datant des années
1400.
D'anciennes pierres tombales usées, illisibles restent
dressées ici et là dans le cimetière attenant
au sanctuaire.
Un petit bâtiment octogonal, surmonté d'une
flèche portant un crâne, est un ossuaire datant de la
fin du XIIIè siècle. Et comme un peu partout dans le
pays, les alignements dramatiques des croix militaires.
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En
route à travers la brume vers Bjorkoby et Svedjehamn, au bout
de l'archipel de Kvarkens.
D'île en île par des ponts tantôt
suspendus tantôt sur piles.
Nous touchons ici le
Patrimoine mondial de l'humanité comme témoigne l'inscription
sur la pierre.
L'horizon a disparu, l'eau et le ciel se mêlent
dans des tons de gris.
Une atmosphère qui n'est
pas pour me déplaire.
Des chemins d'eau, des chemins de terre
des boutons d'or,
des ombellifères blanches,
des cabanes, maisonnettes ou hangars, en bois brun rouge
alignées côte à côte, ouverture sur la mer
chacune a son bateau
de pêche, petit, ou sa barque légère
amarré à un appontement en planches grises
disjointes
les moteurs sont discrets
c'est
à peine si le bruit parvient jusqu'à nous
Quelques rochers affleurent juste ce qu'il faut pour offrir
aux sternes
un nid pour les petits
toujours sur le qui vive ces oiseaux
si vous approchez, si vous ignorez leurs cris stridents gare aux becs
acérés.
Pour éviter la piqûre, agitez votre main au-dessus de la tête.
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La côte ouest a conservé les plus anciens villages et villes
de Finlande. Malgré les incendies certaines de ces localités
possèdent toujours de
magnifiques maisons en bois. Kaskinen en fait partie.
La ville la moins peuplée du pays dit-on. En effet de 18h à 19h30,
alors que nous déambulions dans les rues, nous n'avons
croisé que
quelques péquins : un jardinier parmi ses plates bandes,
une dame à vélo,
une autre devant sa belle maison vert d'eau. Certainement
une ou deux
autos.

Les
fleurs de béton, les fleurs nomades sont plus nombreuses.
Bouquets de pissenlits en graines du plus bel effet.
Est-ce la revanche
de la
nature sur les humains.
Est-ce l'abandon de ces humains vers d'autres
horizons ? 
Comment le savoir ?
Sont-ils calfeutrés chez eux
?
Les
doubles-fenêtres
sans rideaux, comme souvent dans les pays nordiques, ne laissent voir
que des objets hétéroclites, exposés entre les
deux châssis vitrés où se mêlent les reflets
extérieurs.
Demain matin avant de reprendre la route vers Rauma,
nous ferons un détour par le port de Kaskinen (Kasko en Suédois).
De
multiples bras de mer, labyrinthe de terre et d'eau héberge
une faune aviaire et une flore intéressantes. Les maisons profitent
des eaux calmes pour se mirer.
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