Helsinki, la capitale la plus septentrionale après Reykjavik capitale de l'Islande. En ce mois de juin, elle vit au senteurs des lilas en fleurs.

Un plan bien fait me permet d'arriver facilement et rapidement chez mon amie Hilkka qui m'attendait sur le quai de la gare. Nous ne nous étions encore jamais vues à part quelques photos sur le site de Couchsurfing. Elle a tout de suite flairé la Française derrière ses deux sacs à dos. La soupe au saumon m'attendait chez elle. J'en rêve encore. J'aurai l'occasion plus tard à Polmak (Norvège) de manger du saumon grillé fraîchement pêché. A croire que ce saumon-là est un autre poisson que ceux qui nous sont généralement proposés sur nos étals français.

En ce 10 juin 2015, si le soleil de minuit est inexistant à cette latitude, la nuit ne vient pas. La pénombre est plus claire qu'avant un de ces orages d'été qui obscurcissent le ciel provençal. Un bandeau sur les yeux remplace un rideau léger. Les rideaux sont d'ailleurs rares en Finlande. Pensez que durant les longs mois d'hiver, le jour est très court et rien ne doit faire obstacle à la lumière naturelle. Cependant la fenêtre est mise en valeur, égayée, décorée d'objets divers posés entre les deux fenêtres qui jouent le rôle de doubles vitrages qui ont l'avantage de refléter l'extérieur. Ciel, arbres, façades, passants s'invitent, animent et se marient avec ici un oiseau, là des pantins, des bouteilles, une plante, de la vaisselle...

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Evidemment ces photos ne reflètent pas la capitale, ville moderne avec ses enseignes mondialement connues, ses statues, ses jardins, ses sanctuaires luthtériens, catholiques ou orthodoxes, sa gare, son port d'où partent et arrivent les ferries venus de la Stockholm (Suède), de Tallinn (Estonie), de Saint-Pétersbourg (Russie) et même d'Allemagne. Bus, tramways, trains de banlieue, métro sillonnent la ville et la vaste banlieue. Un forfait journalier (8 euros) permet d'accéder à ces différents moyens de locomotion, sur rails, rues pavées ou asphaltées.

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Ici on ne sait plus si c'est l'eau qui entre dans la terre ou la terre qui entre dans l'eau. Iles et presqu'îles, baies, rades... Il y a toujours un bras de mer, un bassin, une terre émergée ou immergée. Demain nous prendrons le petit bateau qui fait la navette entre Helsinki et les îles Suomenlinna.

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La capitale, derrière nous, laisse encore apparaître la cathédrale luthérienne, un ferry qui va appareiller, la grande roue sur le port près du marché, le grand dôme de la cathédrale Uspenski.
Devant nous se dessinent les remparts de la forteresse. Construite en 1748, elle est de nos jours inscrite au Patrimoine Mondial de l'Humanité.