|
||||||||||||
L'État du karnataka a ses armoiries affichées sur le parlement. Il a aussi sa langue officielle qui n'est ni l'Indi, ni l'Anglais, mais le Kannada, une ancienne langue dravidienne vieille de 2500 ans environ ! Son graphisme est joli, comme on peut le voir sous le taureau Nandi.
Pour supporter la chaleur et s'isoler de la pollution, il y a le parc Cubbon. Des arbres immenses, certains font des noeuds avec leurs branches et leurs racines aériennes, des arbres en fleur, seuls les bambous géants semblent mort de sécheresse. Il y a le mauve des jacarandas, le rouge des flamboyants et du magnifique frangipanier qui se fond dans les façades rouges de la Cour de justice et de de la grande bibliothèque. Toutes ces couleurs et encore le jaune des thunbergia ... Ma journée dans les rues ne m'a
pas permis de m'habituer au bruit surtout les klaxons et les freins
stridents des petites motos. Là, à 21h30
ce n'est pas fini et en plus les chiens aboient ! Pour mon dernier jour à Bangalore, j’ai choisi encore le végétal comme thème, celui qu'on trouve au City market. Le grand marché s’étire sur les trottoirs, le long de voies très encombrées, bruyantes et nauséabondes, dans le bruit et les vapeurs des véhicules à moteur. Des fruits et des légumes, un bric à brac d'ustensiles, de cadenas, de lunettes...C'est plus calme et plus frais dans la partie couverte qui, au sous sol, étale tout un marché aux fleurs. Pour visiter Bengalore, cliquez sur l'image
A Kochi, un gros rhume et une grosse envie d'altitude et de fraîcheur.
Me voilà partie pour Ooty ”raccourci de Udhagamandalam”.
Un petit montage pour voir le Nilgiri Mountain Railway
|
||||||||||||
Mysore Mysuru Au départ de Ooty, la route de Mysore grimpe encore plus haut dans les montagnes couvertes de forêts aux essences diverses. Les touffes de bambous géants dont les longues tiges, quand elles n’en peuvent plus de vouloir gagner ciel, retombent gracieusement en arches vaporeuses d’un vert tendre et lumineux, les longs troncs étroits des eucalyptus me rappellent l’Ethiopie, il y a aussi les cryptomérias, ces "sapins" créoles des Hauts de la Réunion originaires du Japon, des pins, puis plus bas des filaos. Parfois une plaine d’altitude m'évoque encore l’Ethiopie du nord, au pied du Siémen. Tapis d’herbe rase traversé de fins ruisseaux où pâturent chevaux et chèvres et où les vaches se régalent d’aliments autres que les plastiques, bouts de carton et autres cochonneries habituellement trouvées sur le sol des villes. A mesure qu’on descend, les flamboyants, éclatant de fleurs sanguines, illuminent la plaine sèche et broussailleuse. La route traverse des réserves animalières. Vu la sécheresse, je doute de la chance d’apercevoir une canine de tigre, un grognement d’ours, un aboiement de coyote… Je n’ai vu, par la fenêtre du bus qu’un faon, quelques biches près du maître de céans qui veille couché au pied d’un arbre, ses bois dressés comme les branches d'un arbuste et un éléphant près d’un point d’eau. De temps en temps quelques singes, genre Macaques à bonnet chinois, attendent une aubaine à se mettre sous la dent.
Hassan En remontant vers Goa et Mumbai d'où je m'envolerai pour Tachkent (Ouzbékistan), je fais une halte de quelques jours à Hassan afin de visiter dans les environs. Il y a à Belur et à Halebid des temples du XIème, XIIème et XIIIème siècle. De petites merveilles.
|
||||||||||||
Choisissez une autre destination
OU BIEN effectuez un
|
||||||||||||
|
||||||||||||
|
||||||||||||