Bengalore Mysore Hassan (sites de Belur et de Halebid) Ooty (Udhagamandalam)

 


Le 11 mars, j'arrive à Bangalore, la capitale de l'Etat du Karnataka. Le choc thermique ! En 2016 j'avais visité les sites archéologiques de cet état, il faisait très chaud mais c'était mi-avril.
Cette année 2019, je ne fais que passer. Mon projet est de visiter le Tamil Nadou et le Kerala. En remontant vers Mumbai je m'arrêterai dans cette jolie ville de Mysore et un peu plus loin à Hassan afin de voir deux anciennes villes d'Halebid et de Belur.

L'État du karnataka a ses armoiries affichées sur le parlement. Il a aussi sa langue officielle qui n'est ni l'Indi, ni l'Anglais, mais le Kannada, une ancienne langue dravidienne vieille de 2500 ans environ ! Son graphisme est joli, comme on peut le voir sous le taureau Nandi.

 


  
Bangalore  Bengaluru

Pour supporter la chaleur et s'isoler de la pollution, il y a le parc Cubbon. Des arbres immenses, certains font des noeuds avec leurs branches et leurs racines aériennes, des arbres en fleur, seuls les bambous géants semblent mort de sécheresse. Il y a le mauve des jacarandas, le rouge des flamboyants et du magnifique frangipanier qui se fond dans les façades rouges de la Cour de justice et de de la grande bibliothèque. Toutes ces couleurs et encore le jaune des thunbergia ...

Ma journée dans les rues ne m'a pas permis de m'habituer au bruit surtout les klaxons et les freins stridents des petites motos. Là, à 21h30 ce n'est pas fini et en plus les chiens aboient !
Et puis faut faire attention. Les passages piétons, quand il y en, sont ignorés des chauffeurs. Cela, je le savais déjà ! Il faut perdre nos récentes habitudes. Ici rien n'a changé.

Pour mon dernier jour à Bangalore, j’ai choisi encore le végétal comme thème, celui qu'on trouve au City market. Le grand marché s’étire sur les trottoirs, le long de voies très encombrées, bruyantes et nauséabondes, dans le bruit et les vapeurs des véhicules à moteur. Des fruits et des légumes, un bric à brac d'ustensiles, de cadenas, de lunettes...C'est plus calme et plus frais dans la partie couverte qui, au sous sol, étale tout un marché aux fleurs.

Pour visiter Bengalore, cliquez sur l'image


Je reviendrai au Karnataka au mois d'avril. Pour l'heure c'est Chennai et le Tamil Nadu (prononcez Nadou).


 

9 avril 2019 un long trajet m'attend de Kochi à Ooty

  • train jusqu'à Coimbatore
  • bus Coimbatore - Mattupalayam
  • nilgiri mountain railway - Ooty (Udhagamandalam)

A Kochi, un gros rhume et une grosse envie d'altitude et de fraîcheur. Me voilà partie pour Ooty ”raccourci de Udhagamandalam”.
Fini le Kerala, re-bonjour le Karnataka.
Long trajet de nuit, arrivée à la gare de Mattupalayam juste à temps pour acheter le billet du petit train de montagne : le Nilgiri Mountain Railway, le gros pollueur. Je cupabilise un peu, pourtant même si je ne l'avais pas fait, ça n'aurait rien changé, car l'antique Nilgiri mountain railway parcourt chaque jour l'aller et le retour entre Mettupalayan et Ooty en crachant sa fumée noire et sa vapeur d'eau dans l'atmosphère. S'il y a une action à faire, c'est à l'Unesco qu'il faut s'adresser car ce train appartient au patrimoine mondial de l'humanité.
Néanmoins c'est une belle balade au cours de laquelle on perd 20 degrés de température extérieure et l'on gagne 1400 m d'altitude. Le train grimpe grâce à sa crémaillère et à la locomotive à vapeur qui pousse les wagons, il traverse la montagne par des tunnels rudimentaires sous les hurlements des enfants qui s'amusent à se faire peur et franchit des ravins sur des ponts impressionnants où l'on s'attend à voir débouler Cochise ou un de ces indiens de l'autre continent.
Mon gros rhume a séché d'un coup et ma toux s'est raréfiée. Je vais rester au frais quelques jours  à 2200 m d'altitude avant de rejoindre Mysore. 

 

Un petit montage pour voir le Nilgiri Mountain Railway


 

 

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Mysore  Mysuru

Au départ de Ooty, la route de Mysore grimpe encore plus haut dans les montagnes couvertes de forêts aux essences diverses. Les touffes de bambous géants dont les longues tiges, quand elles n’en peuvent plus de vouloir gagner ciel, retombent gracieusement en arches vaporeuses d’un vert tendre et lumineux, les longs troncs étroits des eucalyptus me rappellent l’Ethiopie, il y a aussi les cryptomérias, ces "sapins" créoles des Hauts de la Réunion originaires du Japon, des pins, puis plus bas des filaos. Parfois une plaine d’altitude m'évoque encore l’Ethiopie du nord, au pied du Siémen. Tapis d’herbe rase traversé de fins ruisseaux où pâturent chevaux et chèvres et où les vaches se régalent d’aliments autres que les plastiques, bouts de carton et autres cochonneries habituellement trouvées sur le sol des villes. A mesure qu’on descend, les flamboyants, éclatant de fleurs sanguines, illuminent la plaine sèche et broussailleuse. La route traverse des réserves animalières. Vu la sécheresse, je doute de la chance d’apercevoir une canine de tigre, un grognement d’ours, un aboiement de coyote… Je n’ai vu, par la fenêtre du bus qu’un faon, quelques biches près du maître de céans qui veille couché au pied d’un arbre, ses bois dressés comme les branches d'un arbuste et un éléphant près d’un point d’eau. De temps en temps quelques singes, genre Macaques à bonnet chinois, attendent une aubaine à se mettre sous la dent.


Mysore est une ville agréable, aérée, fleurie en ce printemps. De l'extérieur à l'intérieur, le Palais du Maharaja est une "orgie" de richesse et de délicatesse. Le dimanche soir, les grandes illuminations attirent une foule dans les jardins.
Le palais de Jaganmohan, anciennement maison des rois de Mysore est devenu galerie d'art, hélas fermé lors de mon passage. J'ai pu cependant admirer l'architecture du milieu du 19ème siècle.

 


J'ai déniché, en visitant le palais, cette peinture de la déesse Gayatri posée sur un lotus, avec ses cinq têtes qui portent chacune le troisième oeil et l'ensemble avec le croissant de lune, ses dix yeux, ses dix bras qui tiennent les attributs de Shiva, Vishnu et Brahma (la trimurti).
Le lotus, la roue, le noeud coulant, le cimeterre à gauche
Le lotus, la conque, le pot de l'ambroisie et l'aiguille à droite.
La main à gauche fait le geste de la paix, de l'absence de peur et de la sécutité. (Abhaya mudra)
La main à droite fait le geste du don (Varada mudra)


  

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La galerie photo pour en voir et en savoir plus

 

 

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Hassan

En remontant vers Goa et Mumbai d'où je m'envolerai pour Tachkent (Ouzbékistan), je fais une halte de quelques jours à Hassan afin de visiter dans les environs. Il y a à Belur et à Halebid des temples du XIème, XIIème et XIIIème siècle. De petites merveilles.


  

  

 

 


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Créé le 27 décembre, 2016
Modifié le 24 février, 2021

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