Carte de la Vallée du Gange et mon itinéraire 
de Varanasi à New Delhi en 2016
et de New Delhi à Haridwar en 2017

 

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Le soir du 22 février 2016, je pose mes pieds pour la première fois en Inde, à Varanasi.
Ma guesthouse est dans un endroit calme, pas très loin du Gange. Ma chambre est large, mon lit est immense, à l'image des lits indiens. La famille dort dans un seul lit familial, deux fois plus large que le mien. Ils dorment tous les quatre ensemble, parents et enfants.

Dès le lendemain me voilà partie arpenter les ghats qui longent les anciens palais des Maharajah. Le monde des Mille et une nuits est bel et bien fini et les bâtiments décrépis. Le Gange est un mince cordon en cette saison, plus large cependant qu'un seul de nos grands fleuves Français. Même si Mark Twain a dit « Aucun microbe qui se respecte ne saurait vivre dans une eau pareille », je m'attendais à pire. Bien sûr je n'ai pas analysé l'eau, mais à part quelques endroits comme les deux lieux de crémation où tout est noir, imbibé de charbon de bois, il y a bien quelques saletés qui flottent. Cela n'empêche pas les gens d'aller se laver, de laver le linge et d'y remplir des gourdes. Evidemment cette eau est sacrée, elle ne peut pas faire de mal...

La ville proprement dite commence tout en haut de ces escaliers qui gravissent la berge du fleuve. Certains sont peints en rouge et blanc.

Je m'engouffre dans le labyrinthe des ruelles si étroites qu'on se croise à peine. Pourtant les vaches y passent et les motos à fond les klaxons.
Ma logeuse a gardé mon passeport, je ne peux entrer dans le temple d'or et j'ai failli ne pas pouvoir réserver mon train pour Kolkata (Calcutta). De retour de la gare je prends un tuk tuk. Le conducteur me fait asseoir à côté de lui, j'en profite pour filmer la circulation ! Motos, vaches, piétons, rickshaw, autos, tuk-tuk, carrioles, vélos... Les ronds-points c'n'est pas d'la tarte et ce n'est pas là qu'on peut faire son beurre, même avec le lait de la vache qui est parfois un boeuf.

En bordure de la vieille ville, là où la circulation est indescriptible, des marchands assis par terre devant des corbeilles de légumes attendent le client.

Les ghats sont décidément un havre de paix, j'y retourne le soir pour la cérémonie de l'Arti. Au retour j'assiste au lever d'une lune rousse encore presque pleine

 

Drôles d'animaux

Un Tamia ce petit écureuil qui gambade sur le chemin ce matin.

Les hauts murs des palais oubliés abritent dans des trous martins-pêcheurs, perruches et martins des berges.



L'amie vache se prélasse au beau milieu de la chaussée. Les usagers de la route l'évitent sans un mot.
La vache est sacrée en Inde, c'est Gaya, la mère universelle pleine de douceur. 

Près de Harishchandra Ghats, j'assiste aux câlineries d'une chèvre et d'un bouc. La blanche et le noir. Je les ai revus plus tard en train de fouiller la terre sur le lieu de crémation.

 

 

Un peu plus loin, bleu dans le ciel bleu, un cerf-volant solidement gardé par un petit gars. Un autre s'est sauvé et pendouille tristement sur un câble électrique.

 

 

 

Près de l'eau, à la fraîche, deux corbeaux, qui ne s'aiment pas d'amour tendre, se partagent la tête d'une génisse docile.
Les poux c'est pour toi, les tiques c'est pour moi. Et vas-y que je te picore.

 

Tout près de là, dans les ruelles du Chowk, Ganesh, le dieu éléphant, fils de Shiva et de Parvati, trône au-dessus de l'entrée d'une ancienne maison qui a dû être, à une époque lointaine, huppée. Deux rues plus loin je le retrouve dans une petit temple, tout barbouillé de peinture rouge, portant des colliers de fleurs



Nos amis singes sont aussi dans les rues de Varanasi. Je comprends pourquoi toutes les fenêtres et les balcons sont grillagés ! On ne craint pas les voleurs, enfin pas ceux à qui vous pourriez penser.

 

Revenons sur le fleuve sacré. Les mouettes cherchent le poisson tandis que les hommes poursuivent leurs ablutions et savonnent leur linge. Du linge, les ghats en sont couverts ce matin, il y en a même pendu sur des cordes tendues en travers des escaliers. Le temps est si sec qu'à midi tout est plié et emporté.

 

Et puis il y a encore ces étranges animaux :  

 

- l'Holy Bright (Saint Brillant, en français) de la famille des Olibrius. Il chipe des objets sur la terre de crémation. Aujourd'hui c'était le linceul de transport. Il s'en est revêtu et a failli recevoir un coup de bambou de l'intouchable chargé de veiller à la consumation du défunt.

- l'accroc-bat, pas chauve du tout, il se balance sans mettre la tête en bas, et pour ne pas tomber, il tient solidement le manche du pinceau.

 

- Il y a aussi ces êtres orange à barbichette blanche. Ils sont souvent par deux d'où leur nom Zom-bi.


- Et enfin aujourd'hui dans un tintamarre à énerver les Dieux, des chats-huteurs, venus de je ne sais où, s'agitent au rythme des percussions. Leurs couleurs bariolées chatoient au soleil, leurs plumes se dressent sur la tête, leur bec en forme de conque produit des sons graves comme sortis du fond des océans. Après s'être bien contorsionnés, ils changent de place et recommencent. Finalement ces hurluberlus sont transportés en barque sur l'île déserte au milieu du Gange. Ce soir j'entends encore le battement de leur tambour.

 

 

 

Varanasi, du lever au coucher, vidéo visible sur Vimeo


Bénarès est une ville attachante, trois jours m'ont suffi pour m'y adapter. J'ai tant aimé que j'y suis retournée en 2017 avant un retour au Népal.
En dehors des bords du Gange, s'aventurer dans les ruelles, le matin quand passent les marchands de lait sur leur deux-roues, les vaches, les énormes boeufs, quand les "restaurateurs" préparent leurs beignets frits, le petit marchand de "médecine" vend sa mixture roulée dans une feuille d'arbre (ça me rappelle le bétel indonésien...). On y fait des rencontres exceptionnelles. Sorti de ce labyrinthe on tombe sur le marché de fruits et légumes. Ça sent la coriandre, le curry, le cumin... C'est coloré. Les piments rouges sont éclatants... On en oublie les odeurs de pisse, les bouses de vaches, les pétoules de chèvres...

En 2016 je quitte la ville sainte. Une nuit en train, une couchette pour arriver fraîche au petit matin dans la Cité de la Joie.

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Kolkata, anciennement Calcutta.

Kolkata, c'est pas la joie ! Déjà au départ de Varanasi, un accident sur le quai. Un adulte ? Un enfant ? Une personne est tombée sur la voie, happée par le train ou bousculée ? Je n'ai rien remarqué, juste entendu et vu un mouvement de foule. Les quatorze heures de voyage se passent relativement bien sachant que le confort du sleeping-train n'a rien à voir avec ce que j'ai connu en Thaïlande et en Malaisie. On prend vite de mauvaises habitudes...
A l'arrivée, un ferry pour traverser le Gange puis un taxi style angliche pour me rapprocher de la zone des guesthouses. Basse saison, peu de touristes, quand une apparaît on lui saute dessus. Bien sûr, ils connaissent les bons endroits pas chers. Non merci, j'ai ma liste et mon plan.

Une bonne douche froide, et me voilà partie déguster un massala dosa avec deux thés massala. Je ne donne pas le prix, je n'ai pas envie d'être prise pour une menteuse. En revanche pour la qualité ma chambre n'est pas donnée.
Si la pluie ne m'avait pas stoppée, je serais peut-être encore dans les dédales de la vieille ville, à faire du gymkhana entre les livreurs de toutes sortes et de toutes conditions : à pied, en carriole, à vélo... et je continuerai de réjouir mes narines et mes yeux de senteurs et de couleurs. Car à peine quitté l'immense marché aux fleurs, j'ai traversé la rue aux épices : curcuma, clous de girofle, anis étoilé, cumin, safran, cardamome, cannelle, curry... et la rue aux fruits...
Pour éviter de trop me mouiller, j'ai emprunté le métro et croisé une jolie Mère Theresa en faïence.

Cette ville est dingue. Tout va de travers, les gens ne sont pas sympa, ils ne parlent pas, ils crient. Il faut dire que pour surpasser le bruit des véhicules il faut du coffre. Tout est sale, pas un peu, très. Les pissotières n'existent pas, alors... Papiers, déchets, divers matériaux s'entassent. Hier j'ai glissé sur un rat mort. Mais je suis restée sur mes deux pieds. Les trottoirs sont impraticables, tout est en ruine. 
Pour traverser les rues c'est périlleux. Même aux feux tricolores, même sous l'injonction de l'agent, les voitures ne s'arrêtent pas. Ils klaxonnent et foncent. 
Et la misère ! A ce point, impensable. Combien de personnes allongées sur des papiers ou un bout de tissu, sur la planche où quelques heures plus tôt s'étalaient des bricoles à vendre. Des jeunes, des vieux, des infirmes qui tendent un bras sans main, une grand-mère toute menue accroupie devant sa sébile. Ici un homme se lave dans le ruisseau où coule une eau qui paraît propre, une fillette y lave des assiettes un peu plus loin, une jeune dame fait sa lessive, une maman lave ses enfants. 
J'ai rencontré une Autrichienne ce matin, nous avons fait un bout de chemin ensemble. Demain elle part pour Darjeeling et moi pour Bodhgaya.

 

La galerie photos

 

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Après Lumbini au Népal, lieu de naissance du prince Siddharta Gautama, me voici à Bodhgaya là où après six semaines passé au pied d'un arbre, le prince a atteint l'illumination, l'éveil. Il est connu depuis sous le nom de Buddha.

Le site ne désemplit pas, les pèlerins viennent de tous les coins du monde. De jour comme de nuit, il règne une ferveur incroyable.
Hébergée au monastère tibétain, je suis tout près de l'entrée du site. Le soir quand la foule quitte le lieu, j'entre. J'assiste aux prières, aux innombrables séries de prosternations, je me promène autour de petites constructions, autels, stupas...

 


Le jour au hasard des rues je découvre d'anciennes constructions ou le bouddhisme et l'hindouisme cohabitent, près du marché de fruits et légumes trône une statue de Gandhi, prix Nobel de la paix, les monastères Bouthan, Thaï, Japonais, un immense bouddha, le lac Muchalinda, et la vie des habitants qui certains vivent dans des maisons isolées par des bouses de vache séchées et une statue de celui qui a lutté pour la paix (prix Nobel) Gandhi. J'aurais aimé vous présenter aussi Rabindranath Tagore, autre prix Nobel (littérature), mais je n'ai pas trouvé sa maison rouge dans les dédales de Calcutta.

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Les galeries photos


                                                                                                             Site inscrit au patrimoine mondial de l'Humanité

 

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Après une petite nuit dans le train, j'arrive à Allahabad. Je pensais repartir le soir même pour un autre site du patrimoine mondial hélas l'unique train était complet. Un petit hôtel près de la gare fera l'affaire.

Et me voilà partie visiter l'une des plus anciennes villes d'Inde. Hélas elle a perdu de son éclat. Celle qui a dû être jolie est en décrépitude, à l'abandon complet, sale, encombrée, bruyante à l'excès. Les touristes étrangers ne viennent pas ou plus et donc une Européenne provoque la curiosité. On la regarde, on veut une photo avec elle... Un seul endroit où il fait bon entrer : une pâtisserie aux délicieux gâteaux. Le vendredi, dans cette ville musulmane, la boutique est prise d'assaut.

Je m'aventure sur les bords du Gange jusqu'à Sangam, son confluent avec la Yamuna. C'est là que les cendres de Gandhi ont été offertes au fleuve sacré ainsi que celles de Nehru et de son épouse. Les urnes qui contenaient les cendres sont conservées dans la maison familiale loin de l'agitation de la ville, au milieu d'un jardin fleuri où gambadent ces fameux petits écureuils. Une jolie bâtisse avec beaucoup de boiseries peintes, protégée des rayons de soleil par des galeries qui courent tout autour de chaque étage.

A quelques jours près j'aurais pu assister à la fête hindouiste du Kumbh Mela qui va se tenir cette année près du confluent sacré. Un lieu incroyable. Déjà des tentes sont dressées pour les plus riches. Les pauvres ont de simples canadiennes qui semblent sorties de surplus américains. Les plus démunis ont fabriqué les leurs avec branchages, plastique, toiles de récupération et certains dorment à la belle étoile, à même le sol, au milieu de leurs balluchons, tout près des buffles qui broutent l'herbe maigre ou attendent la fraîcheur du soir couchés dans des flaques d'eau boueuse.
Les pèlerins arrivent par milliers. Dans quelques jours une ville aura poussé du sol. J'ai pu imaginer la taille du campement provisoire en regardant le nombre de lampadaires sur le terrain vague qui borde les berges du fleuve. Ils iront se tremper dans le Gange, pour gagner, qui sait, un peu d'éternité. 
Cet afflux de population est une aubaine pour les petits marchands et les pêcheurs qui proposent une sortie en bateau. Mais tout cela me fait penser à une immense cour des miracles. Des jeunes enfants aux vieillards, en passant par les infirmes, tout ce petit peuple mendie.  

Après deux jours je reprends un train de nuit pour Khajuraho. Mais avant de partir je vous laisse quelques photos dans la galerie.

 

 

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Une nuit en sleeping-train pour arriver à l'aube dans la petite gare de Khajuraho, joli village en pleine nature. Je vais apprécier le calme parmi les vestiges de cet ancien royaume des Chandelas. Des temples élevés au Xe siècle, admirablement développés jusqu'au XIIIe et soigneusement protégés par l'Unesco. Outre l'architecture et les sculptures dont de nombreuses représentations érotiques, j'ai eu la chance d'être là lors du Shivaratri, mariage de Shiva et de Parvati ! Comme chaque année, le village est en fête, jour et nuit musique, défilé de chars, grand marché. Dédié à Shiva, le temple de Matangeshwar avec son énorme lingam est très prisé en cette période.
En plus des temples dispersés sur une pelouse bien tondue, des buissons bien taillés, des fleurs à profusion, j'ai loué un vélo pour aller visiter le vieux village et d'autres sites dont les sanctuaires Jaïn.

 

Si vous en avez envie, je vous y conduis. C'est gratuit, un CLIC suffit.


Le groupe des temples hindous
où il est question de Shiva, de Vishnou et de leurs avatars.
Mais aussi de Parvati, Lakshmi, Brahma, Ganesh,
D'une ribambelle de
Déesses, Apsaras, Vyalas
Une kyrielle d'animaux mythiques :
serpents, griffons, taureaux, lions, sangliers
Une abondance d'objets symboliques :
lingams, tridents, conques,
Sans oublier les scènes de guerres
les scènes érotiques
les scènes de la vie ordinaire

 


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Plus loin accessibles à vélo, les temples jaïns mais pas que... Et le long du trajet, des arrêts s'imposent pour de petites curiosités

 

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Toujours en train, j'arrive à Agra en fin d'après-midi. Ma guesthouse est tout près de l'entrée Est du Taj Mahal.


Le lendemain à la première heure j'entre sur le site du mausolée puis ce sera Agra Fort et le mausolée d'Itimad-ud-Daulah (petit Taj). Tout à pied ce qui me permet de côtoyer des singes, des paons, de voir les berges de la Yamuna occupées par les lavandières qui sont d'ailleurs pour la plupart des hommes. Les gardiennes de troupeaux sont là aussi. De retour je flâne et prends le temps de visiter les rues de la ville qui, en dehors des sites bien proprets reste dans un état pitoyable où chaque pas peut être un piège : plaques de béton à demi posées sur les bouches d'égouts, trottoirs quand ils ne sont pas envahis par tuk-tuk, rickshaw et autres choses insolites, sont emplis de trous, comme les rues... Le luxe on le trouve dans les palais des empereurs Moghols. Ciselés, peints, gravés, sculptés. De véritables bijoux. Ne parlons pas des mausolées. Celui du Taj Mahal est impressionnant. Les gens tournent autour du coeur en se pressant sans rien voir des cénotaphes de Mumtaz Mahal et de Shah Jahan son empereur d'époux. Tous deux dorment pour l'éternité dans une crypte au sous-sol. J'ai compris, dans la bousculade pourquoi chaque année il y a tant de mort à la Mecque. J'imagine bien ce que pouvaient être ces Mille et une nuits, hélas de Shéhérazade aucune, même à Fatehpur Sikri, dans cet autre palais où le harem comptait 5000 demoiselles.

 

 

 

 

 

Fatehpur Sikri est à moins de 40 km d'Agra. Des bus font la navette toute la journée.
Après une heure de route je me trouve au pied de la Porte Sublime, comme écrasée par cet ouvrage qui surplombe un escalier monumental. Ma visite commence là. De palais en tombes, de cours en bassins, de salles d'audience en pavillons, de jardins en mosquées jusque dans les vestiges de l'ancienne ville, par delà des murailles. Le caravansérail est abandonné, le hammam n'a plus d'eau. L'absence d'eau est un problème ici et la raison du départ de l'empereur Akbar pour Lahore. Seul son éléphant préféré reste dans son tombeau surmonté d'une tour hérissée de défenses en pierre.

 

 

 

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En 2016, la remontée du Gange s'est terminé à Delhi. En 2017, je reviens à Delhi et poursuis vers Haridwar et Rishikesh la presque source du fleuve sacré.
Si vous souhaitez voir la page Delhi vous la trouverez ICI d'un seul CLIC



Haridwar, une ville sainte comparable à Varanasi avec un monde fou venu fêter Lord Shiva. Hélas, j'y ai trouvé une extrême misère comme jamais pendant mon précédent séjour en Inde. La cour des miracles. Cette expression n'est pas trop forte ici. 
Chaque soir au crépuscule, les gens se rassemblent près de la tour de l'horloge, sur les ghats ou sur les ponts, pour l'offrande au Gange. Une voix de femme entonne "Om Jai Jagdish Hare", hommes et femmes offrent au fleuve de petits paniers de feuilles emplis d'offrandes et d'une flamme que le courant emporte rapidement. Puis les mains se joignent pour une ultime salutation avant de puiser un peu d'eau, de s'asperger le visage et de quitter les lieux.

 

 

Quelques images et chants qui animent la fin du jour à Haridwar

 


D'Haridwar à Rishinesh il n'y a qu'un pas que j'ai franchi en bus puis à pied. Le fleuve sacré est si près de sa source qu'il court comme un torrent. Une aubaine pour les amateurs de rafting. Je reste sur les berges, au pied des nouveaux temples, des ashram et autres centres de yoga. Je regarde vivre la population, les hommes qui creusent la berge pour ramasser le gravier nécessaire à ces nombreuses nouvelles constructions. Les singes sont toujours là. Ceux-ci ont une face noire et sont très malins. L'un d'eux, au moment où j'allais prendre une photo, s'est mis à secouer le parapet du pont suspendu ! Photo floue ! Sale bête !
Comme si le flot des piétons, les deux roues et même les vaches ne suffisaient pas à produire des vibrations !

 


27 février 2017, la vallée du Gange est bouclée. Un bus de nuit va me conduire à Dharamsala. Un long trajet de 14h arrêts compris. Qui sait, je rencontrerai peut-être le Dalai Lama, Matthieu Ricard ou un des personnages du film Kalachakra. En tout cas je serai près des Tibetains, peuple très attachant.

Tandis qu'en 2016, après Delhi, j'ai pris le chemin du Rajasthan.

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Créé le 27 décembre, 2016
Modifié le 19 juin, 2020

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