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De Kanyakumari (Tamil Nadu) je saute sur
le plage de Kovalam (Kerala). Un saut de 2h30 environ en bus. Dès
la descente du bus me voilà assaillie par des loueurs de chambres
pas chères. Normal en cette saison les clients sont rares. Dans
une ruelle ombragée, à deux pas de la mer, je déniche
une petite guest house. Une chambre avec balcon au rez-de-chaussée.
Tôt le matin je suis sur la plage animée par les pêcheurs.
Une technique bien particulière : la pêche à la senne.
Plusieurs hommes amènent un
très
long et lourd filet et le dispose dans une barque. La barque part
au large. Le filet est jeté très loin de la côte,
la barque revient. Les hommes s'emparent des deux cordes et tirent
afin de ramener
sur
le rivage
les poissons
piégés dans le filet. Parfois quelques hommes se
placent dans l'eau entre les deux cordages et tapent afin d'effrayer
le poisson qui en fuyant se laissera prendre dans les rets.
Le soir à la fraîche, si on peut dire, les gens du pays viennent
se baigner, flâner et admirer le coucher du soleil. Plus
large ? CLIC !
Varkala
Le village domine la mer. Les maisons, les restaurants s’étirent au bord de la falaise ainsi que les boutiques pour touristes qui proposent partout les mêmes choses. Ici, la plage est moins intéressante. On y arrive par un escalier escarpé. Le soir locaux et touristes se pressent sur le sable pour fêter la fin du jour.
Galerie
photos des deux plages
Haut
En bateau sur les backwaters
Après quelques jours de repos sur les plages du sud, me voilà repartie,
en bateau cette fois sur les canaux d'eau saumâtre qui longent la mer.
Deux jours pour le trajet de Kollam à Kochi (Cochin) avec une
nuit à
Alleppey.
Un peu long mais agréable et paisible. Ce canal est une "route"
bordée par endroit de maisons. On s'y baigne, on y lave, on pêche à la
ligne ou au filet depuis une barque ou aux filets chinois qui n’est
autre que la pêche au carré que mon père pratiquait
sur le Vidourle (Gard) pour le plaisir de pêcher mais aussi de
manger du bon poisson. Parfois les jacinthes d'eau forment un tapis à la
surface de l'eau qui entrave la navigation.
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C'est le
rendez-vous des oiseaux. Hérons, aigrettes, poules d'eau... s'envolent à tire
d'aile
à
l'approche du bateau.
Les
backwaters servent aussi d'abri pour les bateaux de pêche, quand
un passage s'ouvre sur la mer.
Il y a aussi des bateaux conçus pour les touristes.
Le mien est un bateau de transport ordinaire, un bus sur l'eau.
Le soir du premier jour,
une manivelle
cassée
nous a stoppés
durant trois heures dans le sas de l'écluse, portes à demi-ouvertes à l'arrière
et bloquées à l'avant
!
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La galerie photos est là
Kochi (Cochin) 
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Me voilà à Cochin cinq siècles après Vasco de Gama qui en 1497 a ouvert la route des Indes en contournant le sud de l'Afrique. Lors de son troisième voyage, il meurt à Cochin. Il est inhumé dans l'église St-François. Son corps sera ramené plus tard à Lisbonne.
Ici, entre presqu’îles
et îles,
on prend le bateau comme on prend le bus. Je suis ainsi allée à Fort-Cochin,
le coin le plus ancien, le plus touristique et où cohabitent Hindous,
Juifs, Musulmans et Chrétiens. Même en basse
saison les touristes sont nombreux. Des tours opérators qui déambulent
dans la rue principale là où s'échelonnent
les boutiques de souvenirs.
Je me suis attardée devant les pêcheurs aux carrelets chinois.
Tout
près il y avait un pêcheur à pied. Il avançait dans
l'eau jusqu'à la taille,
puis d'un geste ample, il jetait son filet dans les grosses vagues
et le ramenait aussitôt sur le rivage. Hélas ce jour-là le
poisson
était ailleurs.
J'ai vu arriver une barque de pêcheurs qui inspectaient leur filet.
De maigres prises enviées par les oiseaux.
Le soir à Kochi la foule indienne, qui adore les couchers
de soleil, se rassemble sur la promenade qui longe la mer. Ce soir-là,
une étrangère
partage avec eux ce moment entre le jour la nuit où le soleil rouge
descend lentement pour se fondre dans l'océan. Je vais devoir répondre
aux sempiternelles questions et poser pour des selfies.
Demain soir je prends un train de nuit. L'aventure se
poursuit à Ooty
(racourci de Udhagamandalam) commune du tamil Nadu.
Je quitte définitivement
le kerala
Ne quittez pas le Kerala si vite, regardez la vidéo
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2016, 2017, 2019 Mireille
Jeanjean. Les textes et les photos édités
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